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Une mauvaise pratique de la Roqia peut entrainer la mort par intoxication à l'eau (spécialiste)
Société
Publié dans Le Temps d'Algérie le 26 - 11 - 2014

Une mauvaise pratique de la Roqia peut entraîner la mort par intoxication à l'eau, si le patient n'est pas pris en charge immédiatement, a mis en garde mercredi, le Dr Lamine Redouane Mekacher, pharmacien assistant en toxicologie au CHU de Tizi-Ouzou.
Ce spécialiste qui a présenté une communication intitulée "Mauvaise pratique d'une Roqia religieuse et intoxication à l'eau : une pathologie évitable" dans le cadre des Troisièmes journées nationales de pharmacie, a expliqué que ce type de traitement basé sur la récitation de versets coraniques sur une eau destinée à être bue par le malade, peut être fatale à ce derniers si la quantité de liquide ingurgitée n'est pas maîtrisée par le "guérisseur".
"Ces pratiques qui sont censées apporter guérison ne sont pas sans dangers", a-t-il insisté.
Le Dr Mekacher a expliqué que cette pratique qui s'est largement répandue en Algérie à partir des années 90, consistant à faire boire une quantité excessive d'eau en quelques heures, cause une intoxication appelée "hyponatrémie", une diminution de la concentration du sodium dans le plasma.
Les signes d'une intoxication à l'eau sont notamment des vomissements, de la fatigue, des convulsions, des tremblements, des crampes, des délires et des hallucinations, symptômes qui sont souvent pris par le guérisseur pour une réussite de la Roqia croyant que des esprits malsains (Djin) qui hantent le malade sont en train d'être expulsés de son corps. "Aussi au lieu d'arrêter le traitement il encourage le patient à boire encore plus d'eau ce qui aggrave son intoxication", a-t-il dit.
Ce spécialiste a cité les cas de quatre patients, victimes d'intoxication à l'eau suite à une Roqia mal pratiquée, et qui ont été admis au CHU de Tizi-Ouzou entre juin 2013 et janvier 2014. Ces malades, une femme et trois hommes âgés entre 35 et 41 ans, dont deux souffraient de troubles psychiatriques, ont été contraints de boire entre 15 et 30 litres d'eau en moins de 24h dans l'espoir d'avoir un effet maximal, selon le guérisseur.
Ces malades admis dans un état d'inconscience, présentaient tous les symptômes d'une intoxication à l'eau. L'un d'eux avait fait un arrêt cardiaque, a-t-il observé. Ils ont été soignés par un apport en sodium et une restriction hydrique qui leur ont permis de récupérer et de quitter l'hôpital après quelques jours d'hospitalisation, a ajouté le Dr Mekacher qui a signalé des cas de décès, avant 2013, des suites d'une Roqia mal pratiquée.
Des mesures doivent être prises pour prévenir ces cas d'intoxication, a observé le Dr Mekacher qui s'est demandé s'il n'est pas nécessaire de réglementer, d'encadrer et de soumettre à des agréments ce type de pratiques.


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