Un deuxième contingent de ressortissants nigériens est arrivé jeudi en fin d'après-midi au centre d'accueil de Tamanrasset, en attendant leur rapatriement, a-t-on constaté. Ce contingent de 316 ressortissants nigériens, entrés illégalement en territoire algérien et devant être rapatriés, ont été ramenés à bord de douze autocars, dans de bonnes conditions d'organisation, depuis cinq wilayas du pays (Biskra, Médéa, Laghouat, Tébessa et Batna), encadrés par des bénévoles du Croissant-Rouge algérien (CRA). Outre ce contingent de 316 nigériens, 18 autres de leurs compatriotes se trouvant sur le territoire de la wilaya de Tamanrasset ont décidé volontairement d'être rapatriés vers leurs pays d'origine. Au total, ce sont donc 334 ressortissants nigériens qui devront, une fois remplies les formalités administratives liées à leur voyage, être ensuite acheminés, vendredi matin, vers la zone frontalière d'In-Guezzam (400 km au Sud de Tamanrasset), d'où ils seront rapatriés, a-t-on indiqué au comité du CRA de Tamanrasset. Un bureau des services du Consulat du Niger à Tamanrasset a été ouvert au niveau du centre d'accueil de Tamanrasset pour les procédures administratives liées au voyage de ces ressortissants. Localisé à la sortie sud de Tamanrasset, sur une superficie de trois hectares pour une capacité de 1.200 personnes, le centre d'accueil de Tamanrasset, encadré par une commission intersectorielle, offre toutes les commodités de prise en charge des ressortissants nigériens (restauration et hébergement), dans des chalets raccordés aux réseaux d'eau potable et d'assainissement. Un premier contingent de ressortissants nigériens, constitué de 318 personnes en provenance des wilayas d'Alger et de Djelfa, avait déjà été accueilli au centre de Tamanrasset avant d'être rapatriés mardi dans les mêmes conditions d'organisation. Le gouvernement algérien, qui a répondu favorablement à la demande du gouvernement nigérien concernant le rapatriement de ses ressortissants, en séjour illégal sur le territoire algérien, avait assuré que toutes les mesures étaient prises pour rapatrier les ressortissants nigériens, "dans un cadre fraternel et dans tout le respect de leur dignité, jusqu'à leur arrivée à leurs villages et leurs maisons".