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Anelka, la folie interdite
Point Net
Publié dans Le Temps d'Algérie le 13 - 01 - 2015

Dans un pays où il n'arrive presque rien, ça aurait pu constituer un «événement» bien sympathique. Et ça l'a déjà été quelque peu d'une certaine façon. Vous connaissez Nicolas Anelka ? Certainement, si vous vous intéressez au foot. Parce que ce gars-là, c'est vraiment quelqu'un de connu, dans la galaxie du football. C'est un français de… banlieue parisienne, un «black» qui a réussi grâce au sport, comme on dit. C'est connu, les Parisiens de banlieue, qu'ils soient beurs ou blacks ne peuvent réussir autrement que par le sport, la musique ou le… banditisme. Nicolas Anelka est un peu le Zidane parisien. Quelqu'un qui aurait pu devenir n'importe quoi ou rien du tout. Il a joué au foot et ça a marché.
Quelques doutes dus à son «mauvais caractère», puis l'explosion. Les meilleurs clubs d'Europe, l'équipe de France, les sunlights, l'argent et la gloire. Pourtant, il est resté le «mauvais garçon» qui n'en fait qu'à sa tête. Ejecté de l'équipe de France, il a eu cette phrase d'une insoutenable irrévérence : «Je joue en bleu (allusion aux couleurs de Chelsea, son club d'alors) tous les week-ends» ! Anelka alliait donc un immense talent de joueur à une personnalité atypique qui faisait également sa popularité. En fin de carrière, il a tenté une dernière expérience en… Inde.
Dans ce pays où on veut manifestement se mettre au football pour mieux intégrer les grandes palpitations du monde, nombre d'anciens grands joueurs européens ou sud-américains qui ne peuvent plus évoluer à un haut niveau, ont trouvé un club qui leur permette de prolonger un tant soit peu leur carrière.
Et «découvrir d'autres sensations», comme ils disent, pour signifier que l'argent n'est plus un problème pour eux, tellement ils en ont amassé pendant leur pourtant court parcours professionnel. Nicolas Anelka était donc en Inde mais la compétition est actuellement à l'arrêt et manifestement son expérience indienne va tourner court. Mais ce n'est pas cela le plus important. Il y a quelque temps, ce footballeur avait rencontré à Dubaï le président du NAHD, un club algérois qui a connu meilleure situation dans son histoire mais qui, actuellement, ne vole pas très haut.
Ce dirigeant, qui est aussi homme d'affaires à ses heures perdues, a donc invité Nicolas Anelka à passer quelques jours à Alger et il est venu. Cette histoire aurait pu s'arrêter à ses aspects de courtoisie mais voilà. Anelka est sans club, le NAHD est dans la tourmente et le fait que le footballeur ait accepté de venir à Alger est déjà suffisant pour les spéculations les plus folles. Pourquoi pas ?
On raconte même que Nicolas Anelka a vraiment accepté de signer pour le club d'Hussein Dey si ce n'est la contrainte légale de la FAF qui n'autorise les joueurs étrangers à évoluer chez nous que s'ils ont moins de 27 ans, ce qui n'est pas le cas du Français qui en a 35. Mais il faut quand même avouer que ça aurait été «sympa» si la FAF avait consenti à faire une dérogation pour «Nico».
Ça aurait créé l'événement, une attraction dans quelques stades et un peu de spectacle. Il aurait même pu aider ce club à passer sa zone de turbulence et pourquoi pas, encourager d'autres joueurs de sa renommée à venir. Une folie, bien sûr. Et dans ce pays, les folies ne sont pas permises. Ça peut être beau et donner des idées.


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