Une certaine baisse des prix des fruits et légumes a caractérisé les différents marchés de la capitale en ce début de semaine, où lors d'une virée effectué hier, la mercuriale avait observé un round d'observation sur quelques aliments très consommés : la pomme de terre notamment, qui avait défié la chronique ces derniers temps en atteignant la fourchette des 100 DA, était affichée à 55 DA. Au marché communal de Chéraga, cette "petite" baisse s'est accentuée sur quelques produits, tels que la pomme de terre comme cité ci-dessus, les fèves et les petits pois, passés de 90 à 50 DA /kg, les carottes à 40 DA, le citron à 60 DA. Pour les fruits, leurs prix restent plus au moins abordables, avec l'orange variant entre 50 et 60 DA, la pomme de 40 à 60 DA, et les bananes à 110 DA. La courgette se maintient toujours à 80 DA/kg, tout comme la salade et les oignons proposés respectivement à 100 et 80 DA. Les prix changent selon les quartiers Certes, il est vrai que la majorité des fruits et légumes ont connu une baisse notable, et cela peut être expliqué par la disponibilité des produits. Mais l'élément qui reste à retenir, c'est que les prix d'une partie des fruits et légumes changent d'un marché à l'autre. En tout cas, c'est ce que nous avons constaté, et l'on citera l'exemple de la laitue, qui, au marché de Chéraga, s'affichait à 100 DA, tandis qu'au marché du 1erMai, elle était cédée à partir de 50 DA. Pour les commerçants, ce problème de changement des prix selon les quartiers existe depuis toujours : «Cela ne veut rien dire, étant donné que la flambée frappe tous les marchés et pas seulement ceux des quartiers huppés», nous confie Samir. Cet à ce moment-là qu'intervient un autre vendeur : «C'est l'instabilité des prix qui est derrière ce phénomène.»