Un colloque de l'Association internationale des conseils économiques et sociaux et institutions similaires (AICESIS) se tiendra en décembre prochain à Alger, a indiqué, le président du Conseil national économique et social (CNES), Mohamed Seghir Babès, depuis Abijan capitale de la Côte d'Ivoire. Le président du Cnes a évoqué, lors de cette rencontre, les ordres de préoccupations qui, selon lui, interpellent la communauté des conseils économiques et sociaux africains. Concernant les formats et les modalités d'agir de l'Union des conseils économiques et sociaux et institutions similaires d'Afrique (Ucesa). Il a plaidé pour une dynamique d'action rénovée afin d'inscrire l'Ucesa «comme pôle référentiel à l'endroit de l'ensemble des parties prenantes nationales qui en forme une puissance». S'agissant des liens de partenariat noués entre l'Ucesa et le Comité économique et social européen (CESE), sous la présidence algérienne en 2006, le président du Cnes a plaidé en faveur de lancement de cette coopération interinstitutionnelle, tenant compte en particulier des éléments qui se sont installés aussi bien dans la zone sahélo-saharienne que dans l'espace euro-méditerranéen et européen proprement dit. A ce propos, il a fortement souhaité que les sociétés civiles des deux rives soient organisées pour développer les relations entre elles et entreprendre de nouveaux programmes dans l'avenir dans cette région du monde. Dans le cadre de ses activités durant cette conférence internationale sur l'émergence de l'Afrique, Babès a souligné que les objectifs recherchés par cette rencontre sont notamment : «l'émergence et les changements dans les modes de production et de consommation». Il s'agit également de la mise en œuvre des deux mécanismes phare représentés par le Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (Nepad) et le Mécanisme africain d'évaluation par les pairs (MAEP) lesquels constituent, a-t-il rappelé, autant de cadres référentiels pour y inscrire les stratégies d'émergence offertes à l'appropriation par les pays africains. Babès a également insisté sur la nécessité de recentrer la vision de l'émergence telle que souhaitée par la conférence, de sorte que puisse s'installer un maillage optimal des efforts déployés aux différents paliers de la réflexion sur cette question clé.