Les parties maliennes, gouvernement et groupes politico-militaires du Nord devaient signer hier, lors d'une cérémonie à Bamako, l'accord de paix et de réconciliation au Mali, issu du processus d'Alger en vue de mettre fin à la crise dans ce pays. La cérémonie de signature devait se dérouler dans l'après-midi au Centre international de conférences de la capitale malienne, en présence de plusieurs chefs d'Etat et de délégations ainsi que d'organisations internationales. Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a été représenté par le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, accompagné du ministre des Affaires étrangères Ramtane Lamamra. Les Nations unies sont représentées par Hervé Ladsous, le chef du département des opérations de maintien de la paix. Après les discours des chefs d'Etat et chefs de délégation, la cérémonie prendra fin par l'intervention du chef de l'Etat, Ibrahim Boubacar Keïta. La signature de l'accord interviendra au lendemain du paraphe Alger du même accord par la Coordination des mouvements Azawad (CMA).