Les nouveaux ministres de l'Energie, de l'Enseignement supérieur, des Ressources en eau, des Relations avec le Parlement et de la Culture ont pris leurs fonctions à la suite du remaniement ministériel opéré jeudi par le président de la République Abdelaziz Bouteflika. Salah Khebri, nouveau ministre de l'Energie, a pris, hier, ses fonctions en remplacement de Youcef Yousfi. S'exprimant à l'issue de la passation de pouvoir, Khebri a indiqué qu'il «œuvrerait à donner une nouvelle dynamique à ce secteur stratégique qui assure, à lui seul, plus de 95% des recettes de devises de l'Algérie et 60% des ressources financières allouées au budget de l'Etat». Le nouveau ministre a relevé, à ce titre, que son département ministériel ne ménagerait aucun effort pour assurer l'offre de l'électricité, du gaz naturel et des carburants aux citoyens, tout en œuvrant à développer le secteur des hydrocarbures du pays. Le nouveau ministre cumule un riche cursus académique et professionnel dans les domaines de l'énergie et de l'économie. Son parcours professionnel de plus de 30 années a été partagé entre l'enseignement et la gestion dans le secteur des hydrocarbures. Il a ainsi eu à occuper plusieurs postes de responsabilité dans le secteur de l'énergie, dont celui du PDG de l'Institut algérien du pétrole (IAP) de 2007 à 2011 et de conseiller auprès du PDG de Sonatrach. Le nouveau ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, a pris officiellement hier également ses fonctions à la tête de ce département. Lors de la cérémonie de passation, Hadjar s'est engagé à «poursuivre les réformes initiées dans le secteur», affirmant qu'«il est temps de procéder à une évaluation en vue de cerner les dysfonctionnements générés par celles-ci». Il a précisé que l'«évaluation des dysfonctionnements ne saura se faire sans la participation de toutes les composantes de la corporation de l'enseignement supérieur parmi les enseignants, étudiants et travailleurs pour faire de l'université algérienne une université développée à l'image des universités du monde». Il s'est dit convaincu que l'«université algérienne se taillera une place parmi les universités internationales de renom grâce aux compétences scientifiques qu'elle recèle et aux potentialités énormes mises à disposition par l'Etat, outre la contribution effective de l'environnement économique et social au développement de celle-ci». Il s'est engagé également à poursuivre l'effort dans le cadre de la création de l'académie algérienne des sciences et des technologies qui verra le jour prochainement. Azeddine Mihoubi a pris pour sa part, hier, ses nouvelles fonctions à la tête du ministère de la Culture en remplacement de Nadia Labidi. A cette occasion, Mihoubi s'est engagé à développer le secteur de la culture et à poursuivre le travail accompli par l'ex-ministre. Le nouveau ministre s'est dit honoré par la confiance dont il a été investi, souhaitant être à la hauteur de cette mission. Il a également souligné l'importance du rôle de la culture dans la société, tout en appelant à accorder à la culture algérienne la place qui lui sied. Mihoubi a, en outre, affirmé son engagement à réaliser cet objectif en mobilisant l'ensemble des compétences algériennes tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays. Le nouveau ministre des Ressources en eau et de l'Environnement, Abdelouahab Nouri, a pris, hier, ses nouvelles fonctions en succédant à Hocine Necib. Le nouveau ministre est intervenu lors de la cérémonie de passation de pouvoir, saluant la politique menée par le gouvernement dans le domaine de l'hydraulique qui a permis au pays, a-t-il déclaré, de «réaliser d'importants progrès en matière du développement économique et social». Il s'est également engagé à consolider et à préserver les acquis du secteur tout en promettant de poursuivre cette dynamique de développement. Le ministre chargé des Relations avec le Parlement, Tahar Khaoua, a été installé hier dans ses nouvelles fonctions en remplacement de Khalil Mahi. Khaoua, parlementaire, issu du FLN, a affirmé dans sa première intervention que «son engagement est de poursuivre les efforts pour réaliser les objectifs tracés par le gouvernement dans le cadre de la mise en œuvre du programme du président de la République». Il s'est également engagé «à œuvrer pour renforcer les relations entre les instances exécutive et législative et faciliter la concertation dans l'intérêt de l'Algérie».