C'est demain que le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, présidera le premier Conseil des ministres, après plus d'un mois de sa réélection pour une troisième fois consécutive à la magistrature suprême du pays. Plusieurs dossiers d'ordre économique, politique et social inscrits dans le cadre du programme quinquennal seront sur la table des discussions lors de cette rencontre.La relance économique dont l'axe principal est la promotion des PME est l'une des principales préoccupations du gouvernement. Sachant que les PME sont le noyau fort du développement du secteur industriel. Pas moins de 200 000 nouvelles PME seront créées durant les cinq prochaines années. Le gouvernement planchera également sur le problème de la sécurité alimentaire qui repose essentiellement sur le secteur de l'agriculture. Un secteur qui bénéficiera d'un budget de 1000 milliards DA durant les cinq années à venir. Toujours dans ce cadre, les pouvoirs publics veilleront sur l'encouragement de l'investissement national et étranger dans l'agriculture et l'élevage ainsi que dans l'industrie agroalimentaire non seulement pour satisfaire le marché national mais aussi pour exporter les produits nationaux. Sur le plan des investissements, le programme du prochain quinquennat prévoit la dotation du fonds national d'investissement de 150 milliards DA. Ce dernier aura une capacité de financement de plus de 1000 milliards DA durant les cinq prochaines années. Ce qui permettra de lancer de nouveaux investissements. Le gouvernement aura également à discuter d'autres mécanismes novateurs qui accompagneront le parachèvement de différents projets entamés durant les deux précédents mandats. Ce programme prévoit en outre la création de trois millions d'emplois dont la moitié par l'investissement dans les divers secteurs productifs, un million de logements, l'amélioration du niveau de vie des citoyens et la réinsertion de notre pays dans les circuits du tourisme mondial. L'ensemble des mesures projetées par l'Exécutif doivent s'inscrire dans le contexte de la crise mondiale qui nous invite à lutter davantage contre toute forme de gaspillage des ressources publiques.