Les services de police relevant de la sûreté de daïra de Bouzaréah (Alger) ont ouvert une enquête suite à la mort tragique d'un enfant de 11 ans au service pédiatrique de l'hôpital Birtraria d'El Biar (Alger) où il avait été évacué suite à un malaise, selon des sources policières. Ces juridictions compétentes, qui ont pris en charge cette affaire, ont fait savoir que l'enquête se poursuit en attendant de déterminer les circonstances exactes de ce drame, selon la même source. «Le jeudi 30 avril, le petit Mostefaoui Ramzi, âgé de 11 ans et scolarisé à l'établissement primaire Moulay Hanine d'El Biar (ex-Paul Bert), admis au service pédiatrique de l'hôpital de Birtraria, après un malaise le 29 avril 2015 dans l'après-midi, est décédé.» «L'enfant est mort le lendemain vers deux heures du matin et les causes de la mort restent inconnues», selon le médecin de garde qui l'a examiné, alors que d'autres sources médicales indiquent que «l'enfant est mort suite à une hémorragie interne due aux coups qu'il a reçus». «Dès la connaissance de cette douloureuse nouvelle, les services de la sûreté de wilaya d'Alger ont saisi les juridictions compétentes qui ont ordonné de confier l'affaire aux services de sûreté de la circonscription administrative de Bouzaréah pour l'ouverture d'une enquête», a ajouté la même source. Selon les témoignages recueillis auprès de l'oncle du défunt, c'est une rixe entre deux enfants qui est à l'origine de ce macabre événement. Une altercation futile entre Ramzi et son camarade de classe pour un cahier. L'agresseur et assassin, du nom de Nabil Souki, n'est autre que le père du camarade de classe de Ramzi. Au lieu d'apaiser les choses, il a porté des coups violents à Ramzi, tombé à terre, tout en continuant à extérioriser sa colère et à s'en prendre à lui avec une rare violence. Ramzi a été inhumé vendredi en présence d'une foule nombreuse venue compatir à la douleur incommensurable de ses parents. D'autres témoignages d'enfants de son âge venus rendre un dernier hommage à leur camarade ont déclaré que «Ramzi avait traîné ses douleurs jusqu'à son domicile sans aviser les membres de sa famille de l'accident par peur des représailles de l'homme». Et d'ajouter «jusqu'à la dégradation de son état de santé car lorsqu'il est monté chez lui, il a fait un malaise et s'est évanoui. Evacué en urgence vers l'hôpital Birtraria d'El Biar, les nombreuses tentatives de réanimation se sont avérées vaines. Ramzi a succombé à ses blessures vers 2h». En outre, une marche blanche a été tenue vendredi après-midi par ses camarades de classe et des citoyens pour dénoncer la violence faite aux enfants. Au niveau de la police judiciaire de la sûreté de Bouzaréah, il nous a été indiqué que le présumé assassin a été interpellé par les services de police jeudi soit le lendemain du crime. Lors de l'interrogatoire, il a nié les faits qui lui ont été reprochés suite à quoi, il a été relâché. Poursuivant l'enquête et suite au témoignage d'un autre enfant, où il déclare avoir vu la scène, précisant que le père a tabassé le petit Ramzi à l'intérieur du sous-sol de la place Kennedy à El Biar, le père a été ré-appréhendé par les services de police. La même source a ajouté que les empreintes relevées par la police scientifique sont identiques à celles trouvées sur le corps du défunt. Il est à signaler que le défunt Ramzy est le garçon unique dans la famille. L'enquête se poursuit.