Des centaines de personnes du quartier d'El Biar sur les hauteurs d'Alger se sont rassemblées hier à la place Kennedy sous une surveillance policière très discrète pour rendre hommage au petit Ramzi Mostefaoui décédé après avoir été roué de coups par le père d'un de ses camarades sous le tunnel d'El Biar. Des centaines de personnes du quartier d'El Biar sur les hauteurs d'Alger se sont rassemblées hier à la place Kennedy sous une surveillance policière très discrète pour rendre hommage au petit Ramzi Mostefaoui décédé après avoir été roué de coups par le père d'un de ses camarades sous le tunnel d'El Biar. Ses camarades de classe venus lui rendre un hommage ont tenu à marquer leur colère en brandissant des pancartes avec le portrait du petit Ramzi. Sur d'autres banderoles on pouvait lire « Je suis Ramzi » Non à la violence » Souki assassin » Demain à qui le tour ?», "Plus jamais ça". Les parents du petit garçon, la maman la grandmère les tantes avec les camarades de classe étaient rassemblés dans l'enceinte de l'annexe des PTT et pleuraient en silence la mort de leur petit au visage d'ange. Les enfants scandaient à gorge déployée « Ramzi ! Ramzi ! » on veut la vérité ». Dans l'assistance beaucoup de parents d'enfants de l'école Moula Henine que fréquentait le défunt Ramzi indignés pour certains, ulcérés pour d'autres réclamaient vengeance : "Nous avons tous des enfants Il faut que justice soit rendue , Nous ne nous tairons pas, nous viendrons chaque jour. L'Etat doit être au-dessus des considérations politiques, chez nous la justice s'érige en injustice" s'exclamait une dame d'un certain âge brandissant une carte de fille de chahid. Un tonnerre d'applaudissements ponctue ses propos. Approché, un père de famille exigeait que l'assassin soit passible d'une condamnation à mort« Celui qui touche à mon enfant je le tue » dira til emporté par la colère. "Ramzi était le camarade de mon fils, un enfant adorable poli à qui on a ôté la vie pour une dispute d'enfant. L'assassin ne mérite pas de vivre ». Puis ce sera au tour de l'oncle de Ramzi les yeux embués de demander à l'assistance une minute de silence à la mémoire de son neveu. Un moment fort en émotion, des applaudissements des you you et des Allah Akbar rompent le silence. Puis ce sera au tour de la tante très éplorée mais très digne de prendre la parole pour remercier toutes les personnes ici présentes. « Au nom de la famille je vous remercie pour votre soutien, croyez bien que nous sommes décidés à ne pas nous taire. Nous rejetons la violence c'est ce qui a nous a enlevé notre enfant, nous voulons juste que justice soit rendue ni plus ni moins" et demande à l'assistance de se disperser dans le calme. L'enquête de l'assassinat est confiée aux services de sécurité de la circonscription administrative de Bouzaréah. Au lendemain de la mort de Ramzi âgé de neuf ans la police s'est abstenue de toutes déclarations. La génèse de ce drame remonte au 30 avril où suite à une dispute entre deux écoliers pour une histoire de cahier, le père, l'agresseur Nabil Souki, fils du chanteur chaâbi Rachid Souki l'aurait battu à mort. L'enfant se traînera jusqu'à la maison puis suite à un malaise sera admis à l'hôpital de Birtraria à 22 heures. Il rendra l'âme à 2 heures du matin. Quant au présumé assassin il a été relâché faute de preuves puis re-appréhendé après que les empreintes relevées sur la victime correspondent à celles de l'assassin puis relâché malgré tout. Alors gageons que justice sera rendue Ses camarades de classe venus lui rendre un hommage ont tenu à marquer leur colère en brandissant des pancartes avec le portrait du petit Ramzi. Sur d'autres banderoles on pouvait lire « Je suis Ramzi » Non à la violence » Souki assassin » Demain à qui le tour ?», "Plus jamais ça". Les parents du petit garçon, la maman la grandmère les tantes avec les camarades de classe étaient rassemblés dans l'enceinte de l'annexe des PTT et pleuraient en silence la mort de leur petit au visage d'ange. Les enfants scandaient à gorge déployée « Ramzi ! Ramzi ! » on veut la vérité ». Dans l'assistance beaucoup de parents d'enfants de l'école Moula Henine que fréquentait le défunt Ramzi indignés pour certains, ulcérés pour d'autres réclamaient vengeance : "Nous avons tous des enfants Il faut que justice soit rendue , Nous ne nous tairons pas, nous viendrons chaque jour. L'Etat doit être au-dessus des considérations politiques, chez nous la justice s'érige en injustice" s'exclamait une dame d'un certain âge brandissant une carte de fille de chahid. Un tonnerre d'applaudissements ponctue ses propos. Approché, un père de famille exigeait que l'assassin soit passible d'une condamnation à mort« Celui qui touche à mon enfant je le tue » dira til emporté par la colère. "Ramzi était le camarade de mon fils, un enfant adorable poli à qui on a ôté la vie pour une dispute d'enfant. L'assassin ne mérite pas de vivre ». Puis ce sera au tour de l'oncle de Ramzi les yeux embués de demander à l'assistance une minute de silence à la mémoire de son neveu. Un moment fort en émotion, des applaudissements des you you et des Allah Akbar rompent le silence. Puis ce sera au tour de la tante très éplorée mais très digne de prendre la parole pour remercier toutes les personnes ici présentes. « Au nom de la famille je vous remercie pour votre soutien, croyez bien que nous sommes décidés à ne pas nous taire. Nous rejetons la violence c'est ce qui a nous a enlevé notre enfant, nous voulons juste que justice soit rendue ni plus ni moins" et demande à l'assistance de se disperser dans le calme. L'enquête de l'assassinat est confiée aux services de sécurité de la circonscription administrative de Bouzaréah. Au lendemain de la mort de Ramzi âgé de neuf ans la police s'est abstenue de toutes déclarations. La génèse de ce drame remonte au 30 avril où suite à une dispute entre deux écoliers pour une histoire de cahier, le père, l'agresseur Nabil Souki, fils du chanteur chaâbi Rachid Souki l'aurait battu à mort. L'enfant se traînera jusqu'à la maison puis suite à un malaise sera admis à l'hôpital de Birtraria à 22 heures. Il rendra l'âme à 2 heures du matin. Quant au présumé assassin il a été relâché faute de preuves puis re-appréhendé après que les empreintes relevées sur la victime correspondent à celles de l'assassin puis relâché malgré tout. Alors gageons que justice sera rendue