L'octroi des marchés de gré à gré permettra de réaliser les projets dans les meilleurs délais. L'approbation, mardi, par le Conseil des ministres des marchés de gré à gré simple conclus avec les entreprises nationales pour l'acquisition et la maintenance de divers matériels destinés aux collectivités locales a été salué par le Forum des chefs d'entreprise (FCE). Selon Réda Hamiani, président du FCE, le gré à gré permet à ceux qui gèrent pour le compte de l'Etat les projets de routes, de chemins de fer ou autres projets de passer commande directement auprès des entreprises qui peuvent engager les travaux rapidement. Les marchés publics octroyés à travers un appel d'offres sont examinés par la Commission nationale des marchés (CNM). Devant le nombre important de dossiers, la CNM met "trop de temps" pour statuer. Une procédure trop complexe est engagée avant de confirmer les contrats publics , a fait remarquer Réda Hamiani. La confirmation du contrat s'étale sur plusieurs mois, voire une année, ce qui est fort pénalisant pour entreprises réalisatrices. Donc, de l'avis de ce chef d'entreprise, "c'est vraiment pénalisant pour les opérateurs économiques". Dans certains cas, des entreprises entament les travaux, tout en attendant l'autorisation de la CNM. Lorsque le marché ne dépasse pas un certain seuil, qui reste à définir, le choix du gré à gré "va beaucoup simplifier les procédures et permettra aux entreprises de gagner du temps". Le passage au gré à gré simplifiera les procédures et représentera un gain considérable en termes detemps. Le milieu des affaires appréciera cette action car l'accord sera conclu directement. Le wali ou l'une des administrations concernées par les projets pourront passer commande directement sans attendre l'aval, par exemple, de la Caisse nationale des marchés.