Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.
La lourde responsabilité de Sarkozy et de François Hollande Assassinat de journalistes tunisiens en Libye, attentat contre Charlie Hebdo et soutien au terrorisme en Syrie
Le soutien apporté par la France, les Etats-Unis, l'Arabie saoudite, la Jordanie et la Turquie, à la guerre en Syrie n'a apporté que mort et désolation dans ce pays. Les «dommages collatéraux» sont multiples, ajoutés aux centaines de milliers de morts en terre syrienne. L'intervention militaire de l'Otan, dont la France en Libye, a détruit l'Etat libyen et livré ce pays au chaos. L'assassinat récent de deux journalistes tunisiens en Libye (revendiqué par l'Etat islamique) n'aurait pas eu lieu si ce pays n'avait pas été disloqué. Le terrorisme, grand «gourmand», qui peut éventuellement être manipulé, ne peut être contrôlé. Laurent Fabius qui refusait de mettre le «Front Al Nosra» sur la liste des organisations terroristes, l'ignorait-il ? Cette organisation criminelle qui sévit en Syrie est, pourtant, derrière les massacres de civiles et a commis des crimes contre l'humanité. Conséquences de cette «ignorance» : les crimes perpétrés depuis plusieurs années ont lieu, cette fois, en France également. Le président François Hollande savait-il qu'en armant la prétendue «opposition syrienne», il allait en faire bénéficier les organisations terroristes de l'«Etat islamique (EI, ou Daech) et «Front Al Nosra» qui, aujourd'hui, menacent le monde entier, et pas seulement la Syrie ? Pourtant, il y a eut un précédent : son prédécesseur à l'Elysée, Nicolas Sarkozy, avait, il y a quelques années, largué des armes en Libye, au grand bonheur des terroristes d'Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et du Mouvement pour l'unicité et le djihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) qui, aujourd'hui, occupent, avec Daech, une partie de la Libye, allongeant presque chaque jour qui passe la déjà trop longue liste de victimes. Combien faut-il de morts encore pour que certains pays du Golfe et certains pays occidentaux comprennent qu'en soutenant les organisations terroristes, c'est la sécurité de leurs propres pays et celle du monde entier qu'ils remettent en cause ? L'acharnement de certains pays du Golfe, dont l'Arabie saoudite et la Jordanie, et certains pays occidentaux, dont la France et les Etats-Unis, à obtenir coûte que coûte la chute du président Bachar Al Assad justifie-t-il le soutien aux organisations terroristes, dont Daech ? Un acharnement qui ne sert pourtant nullement les intérêts de ces pays qui, au contraire, ont intérêt à coopérer avec l'Etat syrien pour l'échange de renseignements sur leurs «djihadistes» sévissant en terre syrienne dans les rangs du «Front Al Nosra, Daech et Al Qaïda». Ils sont des milliers de «djihadistes» français qui se trouvent dans les rangs de ces organisations terroristes et qui menacent la sécurité de la France à leur retour dans leur pays. Ils reviennent, entraînés et aguerris après avoir trouvé toutes les facilités pour entrer en Syrie et rejoindre Daech, en transitant par la Turquie et la Jordanie. Un retour qui, malheureusement, pourrait endeuiller davantage le peuple français qui n'a pas choisi de s'allier au terrorisme. L'attentat terroriste qui a ciblé le siège de Charlie Hebdo est là pour démontrer le degré de gravité de s'allier au terrorisme.