A l'occasion de la célébration de la Journée internationale des droits de l'enfant, 20 novembre 2014, l'association «L'enfant innocent» organise aujourd'hui une journée pour sensibiliser l'opinion publique à la cause de la protection de l'enfance et surtout évoquer les questions pertinentes qui ont une relation avec le monde de l'innocence et plus précisément les enfants nés «sous x» et cela dans le but de changer le regard porté sur ces enfants dits «naturels» par la loi et «du péché» par la société. Pour rappel, le 20 novembre a une portée symbolique puisqu'il s'agit de la date anniversaire de l'adoption par l'Assemblée générale des Nations unies de la Déclaration des droits de l'enfant le 20 novembre 1959 et de la Convention relative aux droits de l'enfant. Cette nouvelle association, née le 7 décembre 2013, est fondée par sa présidente Mme Wahiba après un long combat. Selon la présidente, son objectif principal à travers cette union est de créer un appui juridique psychologique qui va permettre à cette catégorie d'enfants de vivre dans de bonnes conditions. Puisque, selon notre interlocutrice, ils ont besoin d'un auditoire psychologique qui leur permet d'affronter les défis de la vie et de prouver à la société que cette catégorie peut laisser une empreinte positive et ce, dans le développement du pays. Elle a, en outre, avoué qu'elle porte un profond sentiment de délaissement. Aller à la rencontre d'autres enfants abandonnés, partager leur expérience, en parler de leur situation et revendiquer leurs droits et à être à la hauteur de leurs aspirations est un message que la présidente de l'association veut faire passer aux plus hauts responsables de l'Etat. C'est pour cela que cette dame a voulu dévoiler plusieurs questions pertinentes qui touchent cette catégorie telles que leur inscription dans l'état civil et la reconnaissance juridique de ces enfants qui subissent le martyre au quotidien. Elle a affirmé dans le même contexte que son combat continue et ce au moment où ces enfants grandissent dans l'isolement et l'humiliation d'une société qui ne veut pas reconnaître que ces enfants sont des victimes et non pas un fruit du péché.