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Grève à l'Institut de formation professionnelle du Khroub Le SG de la section syndicale et la présidente des œuvres sociales devant le conseil de discipline
Pour dénoncer la traduction en conseil de discipline du secrétaire général de la section syndicale, affiliée au Syndicat national des travailleurs de la formation professionnelle (SNTFP), et la présidente de la commission des œuvres sociales de l'Institut de formation professionnelle, les travailleurs du l'institut Mohamed-Ayache du Khroub sont entrés en grève ouverte depuis hier. A l'origine de cette décision, une histoire d'une déclaration faite à un journaliste, lors d'un sit-in observé dernièrement par des stagiaires internes. La situation est tendue depuis hier au niveau de l'institut et le bras de fer semble être engagé entre les enseignants et le directeur de l'Institut national spécialisé en formation professionnelle Mohamed-Ayache. Il est vrai que la traduction de deux de leurs collègues devant le conseil de discipline a été le détonateur de cette action de protestation mais d'autres revendications ont été soulevées par la même occasion par les grévistes. Il s'agit de la dégradation de l'environnement au sein de l'institut spécialisé, l'état déplorable des salles de cours, le manque d'hygiène, l'inexistence de l'Internet dans les laboratoires, la défectuosité du chauffage central et l'insécurité à l'intérieur de l'établissement et l'intimidation exercée contre les représentants syndicaux pour «des motifs extra-professionnels», selon toujours les protestataires. Ces derniers expliquent que les arguments pour lesquels les deux collègues sont convoqués devant la commission de discipline sont liés à la médiatisation d'un récent mouvement de protestation des stagiaires. Dans un communiqué diffusé hier, «le SG de la section syndicale, Safouane Guerfi, dénonce une campagne orchestrée contre le syndicat et la commission des œuvres sociales, non sans insister sur l'absence de toute raison sérieuse qui pourrait motiver une convocation devant la commission de discipline. Et d'ajouter, il faudrait que toutes les procédures disciplinaires engagées soient immédiatement annulées, et ce, conformément aux lois 90-14 du 02 juin 1990 et 90-90 du 31 décembre 1991, notamment les dispositions portées aux articles 50, 53, 54 et 56, interdisant clairement toute décision de sanction à l'égard d'un syndicaliste sans avoir préalablement informé son instance syndicale supérieure. «Malheureusement, toutes ces lois et tous ces articles n'ont pas empêché le directeur intérimaire et son staff d'ordonner ladite décision», a déclaré le syndicaliste. En tout cas, les problèmes de l'institut ont été énumérés et transcrits dans un communiqué dont des copies ont été adressées au ministère de tutelle, aux autorités locales, à la directrice de la Formation professionnelle de wilaya et à l'Inspection du travail.