Le Syndicat des travailleurs de la formation professionnelle a tenu ces derniers jours son conseil national ordinaire à Alger. La relance de la protestation est l'une des principales décisions prises par le conseil. Elle se manifestera par la tenue d'un sit-in devant la tutelle le 25 avril prochain “pour exiger la satisfaction de la plate-forme de revendications qui lui a été envoyée”, note le communiqué du SNTFP. Et de révéler que le bureau national du syndicat compte “déposer une requête au niveau de l'Organisation internationale du travail (OIT) en vue de dénoncer les pressions et autres menaces exercées par la tutelle sur les directeurs des centres et instituts de formation pour interdire l'activité des sections syndicales”. Le Sntfp dénonce la politique appliquée par la tutelle et estime que celle-ci “a été un échec et a abouti à l'éloignement des jeunes de la formation professionnelle, à la fermeture de plusieurs spécialités et à la mutation de nombreux enseignants à des postes administratifs”. Allant plus loin, le syndicat estime que “les dépenses excessives pour des olympiades est un gaspillage de l'argent public au moment où plusieurs centres ont du mal à s'acquitter de leurs dettes faute de subventions, et ce, depuis deux années. De ce fait, l'ouverture d'une enquête dans ce sens est une nécessité absolue”. Revenant, enfin, sur la dernière disposition visant “à orienter les cadres supérieurs, ayant dépassé les 60 ans, à la retraite n'est qu'un écrit sur papier puisqu'aucun cadre n'a été touché par cette mesure”. Le syndicat réitère sa demande de récupérer tous les postes occupés par les responsables ayant atteint l'âge de la retraite pour les confier aux jeunes. M. B.