Pour sa troisième escale de campagne pour la présidence du Forum des chefs d'entreprises (FCE), Ali Haddad, PDG du groupe ETRHB, s'est rendu samedi à la rencontre des opérateurs économiques du sud algérien. Hassi Messaoud et Ghardaïa étaient, en effet, les deux villes où le patron de l'ETRHB a présenté son programme et sa vision future du FCE. Une vision qui obéit à l'idée de hisser l'entreprise algérienne au rang de vecteur incontournable du développement du pays. Une ambition qui ne manque point de réalisme, eu égard aux succès déjà réalisés par le jeune manager Ali Haddad à la tête de sa propre entreprise, notoirement connue dans le champ de la compétition entrepreneuriale au double plan national et mondial. «Faire de l'entreprise algérienne la matrice de l'économie algérienne est en effet l'idée que le candidat à la présidence du FCE a développée une fois de plus dans son discours prononcé à Hassi Messaoud et Ghardaïa. Ali Haddad a également tenu à rendre plus explicite un autre axe non moins important de son programme pour la présidence du FCE, à savoir la relation entreprise-pouvoirs publics à propos de laquelle l'orateur a prôné plus d'étroitesse, tout en s'engageant à axer son action future au sein du Forum selon la logique de faire de cette association la structure la plus représentative de l'entreprise vis-à-vis des autorités du pays. Pour le PDG de l'ETRHB, «l'entreprise est un partenaire naturel des pouvoirs publics dans le cadre d'une stratégie cohérente qui tient compte des enjeux du développement». Il a, par la même occasion, plaidé pour une relation de complémentarité entre l'entreprise et les pouvoirs publics. Mieux, «l'entreprise devra être partie prenante dans la recherche de solutions viables aux défis qu'imposent la mondialisation en termes de développement économique», a encore fait savoir Ali Haddad, cité par des sources concordantes. Il a aussi mis l'accent sur l'efficience d'une concertation ininterrompue entre l'entreprise et les pouvoirs publics à même de garantir une synergie, selon lui, «indispensable à même de booster la croissance économique du pays». Le patron de l'ETRHB ne manquera pas non plus de souligner l'exigence de réunir les conditions de confiance favorisant l'émergence d'un climat favorable à l'investissement. A ce propos, il a rappelé que son programme pour la présidence du FCE vise, outre la proximité de l'entreprise des pouvoirs publics, la mise en place d'un mécanisme de relance de l'investissement à même de garantir un taux de croissance oscillant entre 8 et 10% sur une période de dix ans. Rappelons, par ailleurs, que le programme du patron de l'ETRHB pour la présidence du FCE repose sur cinq axes. Il est question du développement de l'organisation interne du forum, agir pour en faire le pôle représentatif de l'entreprise algérienne, développer les relations de partenariat à l'international et organiser une connexion adroite avec les pouvoirs publics en maintenant de façon systématique le dialogue et la concertation pour être au plus près du développement de l'économie. Ali Haddad s'est également engagé à construire un nouveau siège pour le FCE, ainsi qu'à moderniser ses instruments de communication et développer ses capacités d'analyse et de propositions»