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Edition, coédition et traduction : La production en tamazight en pleine expansion
Publié dans Le Temps d'Algérie le 11130

La 20e édition du Salon international du livre d'Alger (SILA) a consacré ce jeudi une journée exclusive à la langue tamazight. Une journée où auteurs, éditeurs et universitaires ont confronté leurs regards mais aussi leurs expériences.

Mohand Ibrahim, auteur, Brahim Tazaghart, auteur et éditeur ainsi que M'hamed Djelaoui, professeur en littérature amazighe et doyen de l'université de Bouira, ont présenté un état des lieux de la langue tamazight en mode écriture à la salle Ali-Maâchi.
Brahim Tazaghart est intervenu sur le volet traduction et édition.
Il a soutenu que «pour moi, toute maison d'édition est une institution qui doit participer à l'élaboration de la politique culturelle du pays». Pour l'intervenant, une maison d'édition ne devrait pas être un simple commerce. Elle doit posséder un fonds intellectuel. Il faudrait qu'il y ait une pensée derrière. Pour le côté traduction, Brahim Tazaghart a confronté son expérience en tant que directeur des éditions Tira.
Il a rappelé que le premier livre traduit par sa maison l'a été vers l'arabe. Il a précisé également que «ce n'était pas gratuit mais bien pensé, qu'il ne peut y avoir une culture nationale sans un mouvement de traduction soutenu entre les langues nationales avec, bien sûr, une ouverture vers les langues étrangères. L'auteur Mohamed Ibrahim a axé son intervention sur la personnalité de Belaid Ait Ali.
Un écrivain d'expression amazighe qui a rédigé son premier roman en 1946, c'est-à-dire avant l'indépendance de l'Algérie.
Mohamed Ibrahim a déploré que très peu d'algériens soient au courant de l'existence du livre de Belaid Ait Ali. «Belaid Ait Ali, de son vrai nom Izarar, est le seul écrivain berbère que j'aie connu dont le sens de l'écriture peut être traduit dans toutes les langues», a souligné le conférencier.
M'hamed Djelaoui, quant à lui, a soulevé la problématique des chercheurs universitaires qui ne donnent pas beaucoup d'importance à l'écrit en langue tamazight. Selon l'exposant, «les chercheurs à l'université préfèrent écrire en arabe ou en français mais laissent de côté tamazight.
Ils devraient absolument y remédier pour aider et contribuer à l'expansion de cette langue», a déclaré M'hamed Djelaoui.
Ce dernier a estimé au final que les universitaires ont choisi la facilité à partir du moment où ils ont opté pour une écriture dans la langue qu'ils maîtrisent.


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