Les associations sont aux abonnés absents s'agissant du soutien des personnes handicapées. Le constat a été établi par la direction de l'action sociale lors de la célébration de la journée mondiale des personnes à besoins spécifiques. Une rencontre sur ces besoins spécifiques organisée par la même direction à la bibliothèque cheikh-Kebbati a vu la participation des services de la Gendarmerie nationale, de la Sûreté de wilaya et du secteur de la santé, une occasion pour les organisateurs de soulever l'absence d'associations à caractère social non seulement lors de ces rencontres, mais aussi tout au long de l'année par des actions de solidarité et de bienfaisance à l'égard de cette frange de la société, qui a besoin, à tout moment, de soutien moral et matériel. L'association En Niaâma fait toutefois exception, prenant en charge quelque 120 enfants inadaptés mentaux. Idem pour l'association Meriem qui prend en charge au centre de l'IMC des enfants dans le même cas. Une trentaine d'associations restent inactives en réalité, alors que le travail ne manque pas. Face à cette carence, les enfants et personnes handicapées sont souvent pris en charge au niveau du centre psychopédagogique, du centre des inadaptés mentaux et de l'école des sourds-muets de la wilaya. A l'échelle de la wilaya, le nombre des handicapés est en hausse. Les services de la DAS comptent 4617 handicapés moteurs, 4475 handicapés mentaux, 1849 non-voyants, 730 sourds-muets et quelque 263 autres souffrant de handicaps divers.