L'APC de Staouéli n'a pas encore procédé à la location des points de service ouverts dans les plages, notamment Palm Beach. Cette année, les concessions sont ouvertes aux plus offrants. Cette façon de faire inquiète les jeunes qui ont pris l'habitude de louer ces espaces à des prix forfaitaires. La mythique plage de Palm Beach de Staouéli n'a jamais été aussi coquette que cette année. La commune a ainsi réservé une très bonne surprise pour les estivants. Une fois sur place, la première des choses qui saute aux yeux, c'est la propreté des lieux. Le rivage a été complètement nettoyé dans le cadre de l'opération menée jeudi dernier et dite «Les éboueurs de la mer». Mieux, les autorités ont trouvé une idée géniale pour cacher la hideuse grosse conduite d'égout qui versait son contenu directement dans la mer. A la place donc de cette conduite, il a été décidé d'aménager une magnifique promenade. Pour sécuriser l'ouvrage, des barricades ont été placées de part et d'autre. Pour y accéder, des escaliers ont été aménagés dans trois points différents. Plusieurs personnes préfèrent cette promenade pour une prise de photo ou afin d'admirer le front de mer. Pas plus que mardi dernier, des milliers de personnes se sont rendues sur cette plage. Le soleil brûlant a obligé une bonne partie des hôtes de Palm Beach à se cacher sous des parasols loués ou apportés avec soi. Les familles y sont plus nombreuses. A l'entrée de la place, un terrain s'est effondré au début de cette année sous l'effet des pluies abondantes. Une fois les remblais dégagés, il a été décidé d'aménager un terrain de foot au grand bonheur des jeunes des quartiers environnants. Cependant, la plage n'est pas totalement prête à répondre à toutes les sollicitations des vacanciers. Pour commencer, les services de l'APC ont fait installer, lundi dernier, quatre cabines sahariennes le long de la plage. Ces installations serviront de vestiaires et de toilettes publiques qui seront ouvertes aux visiteurs. Ils serviront aussi d'entrepôt à ceux qui proposeront à la location des parasols, des chaises et des tables. Ces structures ne sont pas encore exploitées. «L'APC va les louer aux plus offrants suivant la méthode des enchères», a affirmé un jeune qui propose des ensembles (parasols, chaises et tables) à 600 DA «l'ensemble». La location d'un parasol à lui seul revient entre 150 et 200 DA la journée. Ce jeune précise que le nettoyage de la plage a été réalisé essentiellement grâce à la mobilisation des habitants des quartiers proches des lieux. Toutefois, il est contrarié par le fait que la location des points de service (cabines sahariennes) existants soit concédée aux enchères publiques. Il est aussi contrarié par le fait que c'est désormais la wilaya qui contrôle la gestion des parkings. L'inquiétude de ce jeune est compréhensible : il risque de perdre son petit boulot au profit des autres parce que la concession des points de service en question ira automatiquement aux plus offrants financièrement. Ce qui manque encore à l'exploitation de la plage, c'est l'ouverture des lignes de transport public de voyageurs. A l'ouverture de chaque saison estivale, des dessertes sont créées afin de permettre aux citoyens d'aller vers les plages. Dans le cas de Palm Beach, le transport est principalement assuré à partir des gares urbaines de Staouéli et Ben Aknoun.