Les affrontements opposant l'armée irakienne aux terroristes de Daech continuaient hier autour de l'ancien siège du gouvernement provincial de la ville de Ramadi, chef-lieu de la province majoritairement sunnite d'Al-Anbar, selon des officiers et des responsables locaux, cités par des médias. Après une offensive majeure qui avait permis aux militaires irakiens d'entrer dans la ville mardi, faisant espérer une reconquête rapide de cette place forte perdue en mai, leur avancée a été ralentie par les engins explosifs, les tireurs embusqués et les attaques suicides des terroristes. Les troupes irakiennes butent à un carrefour stratégique dans le quartier de Hoz, proche de l'ancien siège gouvernemental, dont le contrôle est capital pour la reprise totale de Ramadi, encore partiellement contrôlée par les terroristes, écrit un journal canadien. «Les forces d'élite du contre-terrorisme [CTS] ont complètement nettoyé le quartier de Hoz dans le centre de Ramadi et sont arrivées près du complexe gouvernemental», a indiqué le porte-parole des CTS, Sabah al-Numan, cité par ce journal.