Le député du mouvement Aadala (FJD), Hassan Laribi, a-t-il finalement raconté des bobards à propos de sa prétendue rencontre avec le général Toufik ? C'est apparemment le cas, puisque ce dernier a réagi 24 heures plus tard, via l'avocat Miloud Brahimi, pour se démarquer totalement des propos qui lui ont été attribués. Ce député, qui s'est érigé en porte-parole du général, a été sèchement rappelé à l'ordre par l'ancien chef du DRS qui s'est démarqué de ses propos. «Plusieurs déclarations ont été attribuées au général Toufik par des personnalités politiques. Je suis habilité à informer l'opinion publique qu'il ne s'agit que de pures spéculations qui n'engagent que leurs auteurs. Le général Toufik a démontré que lorsqu'il veut s'exprimer, il n'a besoin d'aucun relais, ni d'intermédiaire», a déclaré Miloud Brahimi hier à TSA. Voilà qui dégonfle un faux scoop du récidiviste Hassan Laribi qui aime se faire passer pour un député très proche des hautes sphères alors que son parti développe étrangement un discours radical vis-à-vis du pouvoir. L'élu du Front de justice et de développement (FJD), et par ailleurs membre de la commission de la défense nationale, s'est épanché sur le plateau de la chaîne de télévision Beur TV où il s'était proclamé porte-parole de l'ancien patron du DRS. «Je vous dis ce que m'a dit le général Toufik après son limogeage. Il m'a dit que Chakib Khelil avait transféré 198 millions de dollars vers un seul compte et qu'il a été étonné en prenant connaissance de l'existence de cette somme dans un seul compte», a notamment déclaré le député. Mais voilà que Miloud Brahimi a démenti catégoriquement ces prétendues «confidences» du major. Se pose alors la question de savoir si Hassan Laribi a véritablement été reçu par le général Toufik et qu'il a juste mal interprété ses propos. Ou alors il a tout simplement inventé cette «histoire» pour des desseins inavoués ? Quoi qu'il en soit, et compte tenu de la gravité des propos qui lui ont été prêtés, le général Toufik doit logiquement intervenir quitte à faire une nouvelle «intrusion médiatique» pour rétablir les faits.