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Benflis ne croit pas à l'Etat civil défendu par Saâdani : «Il faut plutôt un Etat de droit»
Publié dans Le Temps d'Algérie le 11130

Le président de Talaie El Houriyet, Ali Benflis, ne croit pas à l'Etat civil, du moins comme conçu et défendu par ses promoteurs, dont le secrétaire général du FLN, Amar Saâdani.
«La modernisation politique passe par l'Etat de droit. Ne vous laissez pas entraîner sur la fausse piste de l'Etat civil», a-t-il lancé, hier, à l'occasion d'une rencontre régionale du parti organisée à Beni Tamou, dans la wilaya de Blida. Pour lui, la piste de l'Etat civil «ne mène nulle part et n'est pas destinée à mener quelque part que ce soit». «Gardez le cap sur l'Etat de droit, car contrairement au concept brumeux de l'Etat civil, l'Etat de droit a ses constantes, ses critères et ses repères», a-t-il suggéré aux cadres de sa formation. L'ancien chef de gouvernement et deux fois candidat à l'élection présidentielle (2004 et 2014), a expliqué que l'Etat de droit repose sur des constantes, des critères et des repères. Concernant les constantes, l'orateur énumère la citoyenneté au sens large du concept, la protection et la garantie des droits et libertés, les institutions légitimes, représentatives et crédibles. Quant aux critères de l'Etat de droit, l'orateur souligne qu'il s'agit d'une «Constitution scrupuleusement respectée, de l'équilibre des pouvoirs, d'une justice indépendante, de l'égalité de tous devant la loi, d'une administration publique impartiale, de la liberté d'expression et d'information promue et encouragée et de deniers publics gérés avec rigueur, de manière transparente et au service du seul intérêt général».
Pour ce qui est des repères, Benflis évoque l'alternance au pouvoir, le pluralisme politique, les médiations politiques, économiques et sociales réellement représentatives, et d'un pacte social garant d'une relation de confiance entre les gouvernants et les gouvernés. «Au regard de ces constantes, de ces critères et de ces repères, notre pays n'est pas dans la modernité politique mais dans l'archaïsme politique», a estimé le président de Talaie El Houriyet pour qui «sans modernité politique, il ne peut y avoir de rénovation économique». «C'est la démocratie qui forme les nations fortes et prospères. C'est dans l'Etat de droit que se construisent les économies performantes, dynamiques et compétitives. C'est la citoyenneté respectée qui fournit aux sociétés les moyens de leur progrès à travers la libération des initiatives et des capacités d'innovation et de création», a-t-il encore argué.
Pour renforcer sa plaidoirie, l'hôte de Blida a ajouté que «les Etats de droit savent comment créer la richesse, comment rentabiliser la moindre ressource – humaine ou matérielle – et comment assurer la juste redistribution des bienfaits du progrès et de la prospérité».
Benflis, qui a fait le procès du pouvoir et dressé un tableau noir du bilan de Bouteflika, a dénoncé une société fonctionnant à deux vitesses «où une minorité a accès à tout et peut tout se permettre, et une majorité sommée d'accepter son sort immérité et de se contenter du peu qui lui est arbitrairement concédé».


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