Le 10e Salon international des produits pharmaceutiques et parapharmaceutiques qui s'est ouvert jeudi au palais des Expositions (Alger) est perçu comme une occasion renouvelée de contribuer à la promotion du produit pharmaceutique local. Cette manifestation a vu la participation de quelque 95 exposants dont 70 représentants de l'industrie pharmaceutique nationale. La première journée de l'événement a été marquée par une importante participation des professionnels de la santé des secteurs public et privé ainsi que des associations activant dans le domaine de la santé et des entreprises du secteur de l'industrie pharmaceutique. Le produit pharmaceutique national connaît une amélioration croissante, a relevé le directeur général du laboratoire du groupement pharmaceutique algérien, Noureddine Boukhari, mettant l'accent sur les obstacles qui continuent d'entraver l'industrie du secteur. De son côté, Toufik El-hadj Mustapha, propriétaire d'une unité de production pharmaceutique à Constantine, a relevé le saut qualitatif réalisé dans ce domaine. Selon lui, cette avancée progressive a permis de répondre à la demande locale et de passer à l'exportation, notamment vers les pays arabes et africains. Quant au président du syndicat des pharmaciens privés, Messaoud Belambri, il a noté que ce genre de manifestations permet d'échanger les expériences dans le domaine pharmaceutique en Algérie. Pour Habiba Loucif, du conseil de déontologie de la profession de pharmacien, le salon constitue le seul «espace scientifique» réunissant les producteurs, les distributeurs et les importateurs de produits pharmaceutiques afin de «contribuer au traitement des problèmes du secteur». En marge de la manifestation, des laboratoires ont organisé des concours dont les gains seront destinés aux associations de diabétiques et de handicapés. Des tables rondes sont également prévues, portant notamment sur l'échange d'expériences dans le domaine pharmaceutique et le traitement des déchets pharmaceutiques.