Le commerce de pièces archéologiques rares connaît un essor ces derniers temps, notamment dans l'Est. Des offres de vente via Internet ont été interceptées par les membres de la brigade spécialisée dans la protection du patrimoine, entrés en contact avec les «vendeurs». 100 pièces de monnaie et une statue de bronze ont été saisis. Les deux inculpés dans l'affaire ont été placés sous mandat de dépôt. Dans le même contexte, 176 pièces archéologiques datant de la période ottomane, 6 statuettes romaines et pharaoniques ainsi que 4 tableaux de maître ont été saisis, après le déclenchement d'une enquête sur les activités suspectes d'un individu à Constantine. Le réseau, composé de quatre personnes, a été neutralisé. La brigade spécialisée dans la protection du patrimoine, affilée au groupement de la cinquième région de la Gendarmerie nationale qui a pour mission de recenser et protéger les centaines de sites archéologiques à travers les 15 wilayas de l'Est, ainsi que les 12 musées entrant dans la compétence de la brigade, a fait son bilan d'activité durant le premier trimestre de l'année en cours, lequel fait état d'une saisie de 300 pièces archéologiques et d'anciennes pièces de monnaie. Plusieurs coups de filet ont permis également la récupération d'une dizaine de statuettes datant de l'époque romaine et ottomane ainsi que quatre tableaux de maître. La première affaire remonte au mois de janvier de l'année en cours, lorsque sur renseignement, les enquêteurs ont appris que dans la région de Boucheghouf, dans la wilaya de Guelma, des pièces archéologiques rares circulaient. L'enquête a été déclenchée immédiatement et les investigations ont permis d'identifier l'un des membres du réseau composé de 7 personnes activant entre Guelma et Oum El Bouaghi. Les enquêteurs ont arrêté le groupe de malfaiteurs et récupéré une centaine de pièces de monnaie. Trois des sept individus ont été placés sous mandat de dépôt.