Au moins 545 ressortissants de différentes nationalités africaines ont été acheminés jeudi après-midi de Ouargla vers le centre d'accueil de Tamanrasset, en prévision de leur rapatriement vers leur pays d'origine. Ces ressortissants, issus du Niger, Gambie, Sénégal, Guinée, Tchad, Côte d'Ivoire et Cameroun, dotés de ravitaillement de voyage, ont été acheminés à bord de douze bus, accompagnés d'un bus de réserve (en cas de panne) et de quatre camions pour le transport de leurs bagages. Diverses institutions ont été mobilisées pour superviser et encadrer cette opération, à savoir le Croissant-Rouge algérien, la Sûreté nationale, la Protection civile, la Santé, l'administration locale et la Gendarmerie nationale. Selon l'APS, un deuxième contingent, regroupant quelque 600 ressortissants de différentes nationalités africaines, installés dans les centres d'hébergement d'Ouargla et Touggourt, devra quitter Ouargla dans les prochaines 48 heures à destination du centre d'accueil de Tamanrasset, en prévision de leur rapatriement, a affirmé le wali de Ouargla, Saâd Agoudjil, dans un point de presse. Il sera suivi par d'autres contingents, a-t-il ajouté. Ces ressortissants africains avaient été transférés mercredi soir du centre d'hébergement temporaire de Saïd-Otba, vers les structures de l'ancienne gare routière de Ouargla, en prévision de ce rapatriement. Le transfert avait été décidé suite à une rixe qui avait éclaté entre des habitants du quartier Saïd-Otba et des ressortissants africains, suite à l'homicide perpétré le jour même sur un jeune de ce quartier périphérique de Ouargla. L'auteur de cet homicide perpétré au quartier de Saïd-Otba, commune d'Ouargla, a été arrêté par les services de la police judiciaire de la sûreté de la wilaya de Ouargla. Il s'agit d'un ressortissant nigérien de 22 ans qui a été arrêté, deux heures après avoir commis son forfait, par les services de la police judiciaire. Le mis en cause a tenté, en dépit des traces encore visibles sur ses vêtements, de se cacher dans une zone isolée, non loin du théâtre du crime. Il s'était introduit le même jour dans un domicile au quartier Saïd-Otba, avant que la propriétaire des lieux ne découvre sa présence et lance des hurlements et cris de secours, entendus par la victime (B. A., 26 ans) qui est aussitôt intervenu pour immobiliser l'intrus, avant de succomber aux blessures que lui a causé ce dernier à l'aide d'une arme blanche. Les services de la Gendarmerie nationale ont, suite à ce crime, déployé leurs éléments à travers plusieurs points du quartier Saïd-Otba, qui abrite le centre d'hébergement de réfugiés africains.