La culture du zoom et du kit s'installe en puissance dans les abords de certains centres du baccalauréat. Les surveillants du centre Soufi Abdelhafidh, à Kaïs, distante de 22 km de Khenchela, ont eu la main heureuse. Un candidat libre en écogestion a été pris la main dans le sac dans l'examen de la matière principale. Il a été surpris en flagrant délit de communication via un téléphone portable avec des personnes à l'extérieur du centre. Il s'agit en fait du président de l'APC de Yabous qui se trouve dans la zone montagneuse de Bouhmama. Aux abords de certains centres, on attend le premier candidat qui sort, on prend le sujet qu'on photocopie chez le libraire le plus proche. Ainsi, une parade a été trouvée à la décision de ne laisser les candidats sortir qu'après deux heures d'examen. Le dispositif devrait être amélioré comme on fait dans les centres universitaires où, lors des contrôles, un appareil, une sorte de brouilleur, qui ne permet aucune communication par portable, est mis en marche.