Les enseignants contractuels continuent pour le septième jour leur grève de la faim entamée suite à l'empêchement de leur marche vers Alger afin de réclamer la titularisation et le versement de leurs salaires qu'ils n'ont pas touchés depuis plusieurs mois. Ils campent au niveau de la cité 950 DE Bentorkia dans la commune de Boudouaou à l'ouest de Boumerdès. En plus d'un dispositif de sécurité déployé à proximité de ladite cité, un autre renfort antiémeute est posté sur la RN05 depuis le premier jour de leur grève. Malgré la fatigue, les grévistes campent sur leur décision de poursuivre la grève de la faim et ce jusqu'à satisfaction de leur revendication liée à la titularisation. Les tentatives du ministère de tutelle pour les faire revenir sur leur décision restent vaines. Hier, la fatigue se lisait sur tous les visages des grévistes de la faim. Mais leur détermination à poursuivre le mouvement était encore intacte. Elle a été réconfortée par la vague de solidarité des citoyens de la région qui n'ont pas tardé à offrir des couvertures pour se prémunir notamment du froid des journées pluviales enregistrées la semaine écoulée. La solidarité des autres syndicats de l'éducation commence déjà. Le Cnapeste a décidé d'observer des journées de grève à partir de ce mercredi en signe de solidarité avec les contractuels qui réclament leur titularisation. De l'autre côté, le Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE) a rendu public, hier, un communiqué dans lequel il précise qu'une journée de protestation sera organisée à l'échelle nationale et devant les directions de l'éducation pour se solidariser avec les grévistes qui campent à Boudouaou. Hier, Rachid Nekkaz s'est rendu sur les lieux pour exprimer sa solidarité. Les commissions dépêchées sur place par le ministère de tutelle pour dégeler le climat n'ont pas réussi à faire reculer les grévistes et de les convaincre de cesser leur mouvement.