Le gouvernement syrien lance un défi en direction des organisations terroristes. Des élections législatives sont organisées dans ce pays, aujourd'hui, démontrant que Damas croit au choix du peuple et refuse le diktat de Daech, «Djabhat al Nosra» et autres organisations criminelles. Les dernières élections législatives en Syrie remontent à 2012. Le scrutin, aux termes de la Constitution, est organisé tous les quatre ans. L'annonce, il y a quelques mois, par le président syrien Bachar el Assad, de la tenue de ces élections, a été applaudie par une partie de la communauté internationale, tandis que certains pays avaient dénoncé cette initiative. Les organisations terroristes, Daech et «Djabhat al Nosra », branche syrienne d'Al Qaida, tentent, à coups d'attentats, de mettre en échec la tenue de ces élections qui auront lieu dans les provinces libérées par l'armée syrienne et également dans les zones occupées par les intégristes. Les élections auront lieu à Hama, Lattaquié et Alep où «Djabhat al Nosra» tente de relancer les attentats. Le scrutin aura également lieu à Deir Ezzor dont une grande partie est occupée par Daech. Les électeurs se comporteront certainement comme la population de «Raqqa» qualifiée de «capitale» de Daech, qui ont investi la rue pour dénoncer courageusement Daech. L'armée syrienne prépare une attaque contre les bastions des organisations criminelles Daech et «Djabhat al Nosra», après le triomphe de Palmyre. L'ONU tente de trouver une issue politique au conflit. Les pourparlers de paix doivent reprendre ce vendredi à Genève, un mois après un premier round qui n'avait pas permis d'avancée décisive dans les discussions. L'opposition veut une transition qui exclurait Bachar al Assad. La Russie estime, à juste titre, que c'est au peuple syrien seul de décider du sort de son président. Même si une grande partie de la population a dû fuir le conflit, des bureaux de vote seront instaurés dans de nombreuses provinces pour les déplacés. «Pour les provinces qui rencontrent des problèmes de sécurité, comme les banlieues d'Alep et de Deir Ezzor, nous allons ouvrir des bureaux de vote dans de nombreuses zones», avait expliqué Hisham Al-Shaar, président du comité électoral, «pour ne priver aucun citoyen de son droit de vote pour ces élections». Plusieurs milliers de candidats sont inscrits pour ce scrutin qui est un encouragement pour le choix démocratique, et non les armes et les tueries, pour accéder au pouvoir. Aidée par la Russie et des escadrons civils «faucons du désert», l'armée gouvernementale syrienne enregistre de nombreux succès contre les organisations criminelles. Des négociations engagent le gouvernement et les rebelles et une trêve est en cours, permettant le largage d'aides humanitaires au-dessus de provinces encerclées ou occupées par des organisations extrémistes ou rebelles.