Le chef de l'athlétisme mondial, Sebastian Coe, ferait face à une pression grandissante pour trouver un moyen de permettre aux athlètes russes, actuellement suspendus, de participer aux Jeux olympiques. Dick Pound, l'ancien président de l'Agence mondiale antidopage (AMA), estime que le chef de l'athlétisme mondial, Sebastian Coe, fait face à une pression grandissante pour trouver un moyen de permettre aux athlètes russes, actuellement suspendus, de participer aux Jeux olympiques. Un groupe de travail de l'AMA a été mis en place pour refonder l'agence antidopage russe mais Pound, ancien patron de la commission indépendante qui a dévoilé les pratiques de dopage soutenues par l'Etat dans l'athlétisme russe, ne voit pas la situation évoluer. «Ils parlent mais ils ne font rien, a-t-il déclaré. L'AMA a un rôle, et je parie qu'ils ne seront pas en position de dire que l'agence antidopage russe est conforme donc toute la pression va revenir sur les épaules de Seb Coe et de l'IAAF. Je ne sais pas où en est le groupe de travail mais je pense qu'il aura beaucoup de pression sur les épaules pour que les Russes aillent à Rio.» L'athlétisme russe doit prouver qu'il a assez avancé dans la réforme de son système antidopage pour espérer être réintégré à temps pour les Jeux olympiques de Rio. L'IAAF recevra un rapport de son groupe de travail le 17 juin et devra prendre une décision quant à la participation russe à Rio.