Malgré tous les appels, tous les budgets octroyés annuellement et à l'occasion des grandes manifestions telles que l'Algérie, capitale de la culture arabe et le 2e Festival panafricain qui accueillera 5000 artistes venus de tous les pays du monde, notamment d'Afrique, certaines institutions culturelles attendent toujours leur rénovation. La salle Ouarsenis (ex-Le français) est dans un état de dégradation inimaginable. Le rideau en accordéon ne permet même pas aux éboueurs du quartier de nettoyer les saletés qui donnent la plus mauvaise image de la capitale. Les piétons de passage devant cette salle, qui était l'une des plus belles d'Alger, évitent ce trottoir pour ne pas sentir les odeurs nauséabondes qui s'en dégagent. Même les chats commencent à fuir ce lieu. Malgré tous les articles parus dans les journaux et tous les appels, l'Apc de Sidi M'Hammed, propriétaire de cette salle, n'a jamais réagi. On se demande pourquoi les autres autorités telles que la wilaya, le ministère de la Culture et celui de l'Environnement n'agissent pas pour trouver une solution à ce problème. Il faut noter que la salle Capri baptisée au nom d' un chahid et qui se trouve à la rue Cherif Hammani est également dans un état déplorable. Cette salle, autrefois un véritable lieu de rencontres culturelles notamment pour les étudiants, est fermée depuis très longtemps et son entrée est pleine d'ordures. Il faut noter que d'autres salles, comme le Rex à El Biar, devaient être rénovées depuis belle lurette, mais attendent toujours leur réouverture. La deuxième salle appartenant à la commune d' El Biar sert beaucoup plus pour les fêtes de mariage que comme cinéma. Il est souhaitable de penser à un office de gestion des salles ou bien à les vendre au privé avec un cahier des charges.