Sur un total de 654 unités industrielles situées pour la plupart à l'est d'Alger, 75 génèrent des rejets polluants (liquides toxiques dangereux). Seulement 20 unités sur les 75 ont réalisé des stations de prétraitement des eaux. C'est en gros ce qu'a déclaré le directeur des ressources en eau de la wilaya, Smaïl Amirouche, lors d'une journée de sensibilisation sur les rejets industriels. Il reste donc 55 unités qui ne possèdent pas une telle station, nécessaire pourtant à la sauvegarde de la faune et de la flore ainsi que la santé des citoyens, a-t-il martelé. Parmi les 55 unités industrielles dépourvues de stations de prétraitement d'effluents liquides industriels figurent 17 unités dont les représentants ont pris des engagements pour l'installation de systèmes de prétraitement et 3 autres dont le système de prétraitement est en travaux, a-t-il ajouté. «Treize autres unités industrielles ont lancé des études pour l'installation de systèmes de prétraitement alors que 22 autres n'ont pas pris d'engagements pour l'installation d'un tel système», a-t-il souligné. Le wali d'Alger, Abdelkader Zoukh, s'est engagé, pour sa part, à accompagner ces unités industrielles (techniquement et administrativement) afin qu'elles réalisent des systèmes de prétraitement dans les plus brefs délais dans le but de sauvegarder, en premier lieu, la santé des citoyens. Après le traitement des liquides industriels au niveau de la station de prétraitement, ces eaux seront évacuées dans des stations d'épuration au même titre que les déchets ménagers, a affirmé Zoukh.