Le président du Conseil national sahraoui, Khatri Addouh, succède à feu Mohamed Abdelaziz au poste de président de la République arabe sahraouie démocratique (Rasd), et celui de secrétaire général du Front polisario, conformément à la loi fondamentale du Front, jusqu'à l'élection d'un nouveau secrétaire général lors d'un congrès extraordinaire qui sera convoqué dans un délai ne dépassant pas quarante jours. D'après la Constitution de la République «en cas de vacance du poste de président de la République, le président du Conseil national sahraoui assume les fonctions de président de la République». Khatri Addouh avait appelé, en avril, à «maintenir» la mission de l'ONU pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (Minurso), de manière à réunir «les conditions favorables» à l'organisation du référendum d'autodétermination du peuple sahraoui. L'élan de solidarité exprimé envers la cause sahraouie, dans le monde, est à la hauteur du défi de la paix tant souhaitée par le peuple sahraoui. Le défunt président de la Rasd, Mohamed Abdelaziz, qui a engagé un cessez-le-feu avec le Maroc, prouvant son attachement à la paix, est remplacé par un autre militant de l'apaisement, mais également combattant pacifique pour le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination. La colonisation du Sahara occidental et la spoliation des richesses naturelles du peuple sahraoui sont, aujourd'hui, dénoncées par une grande partie de l'opinion publique internationale.