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Dur, le métier de chauffeur de taxi à Tizi Ouzou
Lignes saturées, bouchons interminables et de nombreux inconvénients
Publié dans Le Temps d'Algérie le 17 - 06 - 2009

Le métier de chauffeur est l'un des plus durs. La wilaya de Tizi Ouzou n'échappe pas aux difficultés que rencontrent les chauffeurs dans l'exercice de leur métier considéré à risque. La ville des Genêts est dotée de plusieurs stations qui assurent les navettes aussi bien urbaines, intercommunales qu'interwilayas.
Au-delà du nombre important du parc automobile, les inconvénients dans l'exercice de cette activité qui ne semble pas être réglementée sont légion. Les lignes sont saturées, les routes sont défoncées en plusieurs endroits, les bouchons sont une vraie torture, la délivrance des autorisations de circuler devient de plus en plus difficile à obtenir, etc. Autant d'inconvénients qui font aujourd'hui que nombreux sont ceux qui ont enlevé le chapeau «Taxi» pour se tourner vers d'autres activités.
Lors d'une tournée effectuée hier à travers certaines stations de la ville, et sous une chaleur torride à faire fuir le plus téméraire, nous avons pu mesurer un tant soit peu la détresse de ceux qui exercent ce métier. Les taxis sont scindés en deux catégories principales : ceux qui travaillent par place et qui ne sont pas nombreux d'ailleurs, et les autres qui le font par course. Tous ceux que nous avons questionnés se disent être livrés à leur propre sort. «Nous n'avons aucune sécurité et notre métier est en nette déclin.
Notre métier ne fait plus vivre», nous dira ce chauffeur apostrophé à la station située en face de la rue Capitaine Si Abdellah. Après avoir dit que lui et ses collègues passent des fois des journées entières à attendre d'hypothétiques clients, il nous invitera ensuite à rester un moment pour voir ce qui se passe au niveau de cette station à laquelle fait face une autre située à moins de 10 mètres.
Des automobilistes arrivent et garent leurs véhicules dans les lieux réservés aux taxis malgré les indications qui l'interdisent. C'est les chauffeurs qui interviennent pour demander aux automobilistes de libérer les lieux. «Parfois, nous en arrivons aux mains», lâchera notre interlocuteur. Pourtant vous avez un syndicat, avons-nous rétorqué.
«Un syndicat ? Oui, mais que fait-il pour nous défendre ? Rien» répondra-t-il encore. Même réponse chez ses collègues qui dénoncent la prolifération de clandestins non soumis à l'impôt. «Comment voulez-vous qu'on dise que notre métier fait vivre quand on est soumis à un forfait envers les impôts sur la base de 1500 DA jour alors que parfois on ne gagne même pas 500 Da toutes charges comprises ?» a demandé un autre.
D'ailleurs la plupart des taximen refusent de s'acquitter des impôts depuis plusieurs années. Nous avons pris attache avec le bureau de Tizi Ouzou de l'association nationale des chauffeurs de taxi.
La personne qui s'y trouvait s'est refusée à faire une quelconque déclaration. Même son de cloche auprès de la direction des transports de la wilaya.
Nous nous rendons alors au bureau des taxis, et là aussi, en l'absence du directeur qui était en mission, le préposé s'est refusé à toute déclaration. Même le nombre de taxis ne nous a pas été communiqué. Le même sentiment de mécontentement est perceptible au niveau de la station assurant les lignes inter-wilayas, située à proximité de la gare routière. Outre la dénonciation des conditions dans lesquelles ils travaillent, les chauffeurs disent que le nombre de voyageurs empruntant ce moyen de transport est en régression continue. Pour étayer leurs dires, ils ajouteront que parfois, ils attendent jusqu'à deux jours pour faire un voyage vers des destinations lointaines comme Oran.
Des prix jugés exorbitants
Pour les usagers des transports, c'est un autre son de cloche. La plupart de ceux questionnés estiment que les chauffeurs de taxi pratiquent des prix qui donnent le tournis. Un simple déplacement en ville coûte de 100 à 150 Da durant la journée, alors qu'à la nuit tombée, il faut négocier car il est majoré de 100% et plus. Renseignements pris, les chauffeurs sont libres de pratiquer les prix qu'ils veulent. C'est une sorte de consensus entre eux qui déterminent le prix d'un déplacement.
Vers les autres localités, même topo. A titre d'exemple, de Tizi ville vers Tigzirt, soit sur une distance de 40 km, il faut débourser 1000 Da. La nuit c'est le double. Les passagers recourent alors aux transports de masse. «Pourquoi devrais-je débourser 1000 Da pour aller à Tigzirt alors que je peux le faire pour 70 Da?», nous dira un usager. Tous ceux questionnés ont trouvé que les prix ne sont pas contrôlés, et c'est principalement à cause de cette cherté que l'activité est en déclin.


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