Après leur mouvement de colère manifesté la semaine dernière, où ils ont observé une journée de protestation, les chauffeurs de taxi de la ville de Constantine continuent de réclamer un minimum de conditions pour l'exercice d'un métier devenu de plus en plus coûteux, suite aux multiples amendes et autres procès-verbaux dressés à leur encontre par les agents de la circulation. Les aires de stationnement se rétrécissent surtout après la fermeture de la station de bus de la rue des frères Kerkri où les taxis desservant les quartiers nord et est de la ville éprouvent du mal à trouver une place au centre-ville en quête d'éventuels clients. Ces derniers trouvent la même difficulté pour dénicher un taxi dans des lieux où les policiers sont intraitables.