Qu'est-ce qui a provoqué l'extinction des mammouths et de nombreux autres animaux d'Amérique du Nord ? L'explosion d'une supernova en serait responsable selon Richard Firestone, un scientifique de l'atome et le géologue Allen West. Le souffle de cette supernova, il y a 41.000 ans, aurait amorcé une suite d'évènements qui a abouti à l'extinction d'une partie de la faune d'Amérique du Nord. Il y a environ 13 000 ans, les mammouths, les mastodontes, les paresseux terrestres géants ou les félins à dents de sabre ainsi que de nombreuses plantes ont disparu. La théorie du changement climatique est celle qui, officiellement, explique ces disparitions brutales qui se sont échelonnées durant le Pléistocène supérieur. Selon les deux scientifiques, la preuve de leur théorie consiste en une paire de défenses de mammouth de 34 000 ans, criblée de minuscules impacts. Suite à l'explosion de la supernova, des grains riches en fer se seraient abattus sur la Terre. Ce sont ces grains qui auraient criblé les défenses. Ces grains auraient voyagé dans la galaxie à la vitesse de 6214 miles à la seconde, selon Firestone et West. Ils pensent que la supernova a explosé à 250 années-lumière de la Terre. Cette distance expliquerait le retard de 7000 ans avant que les impacts provoquent des dégâts sur la faune et la flore. 21 000 ans après cet évènement, les scientifiques pensent qu'une formation ressemblant à une comète, issue des débris de la supernova, est passée au-dessus de l'Amérique du Nord, et a tout dévasté. Un évènement cosmique mortel Des vents cycloniques super-chauds auraient déferlé à travers l'Amérique du Nord à une vitesse de 400 km à l'heure. Selon Firestone : "L'évènement cosmique, comparable à une comète, a été suivi d'un déluge de particules incandescentes. Si cela n'a pas tué tout de suite les grands animaux, les changements de climat qui ont suivi se sont chargé de le fire. " Il affirme que les petits animaux ont pu trouver un abri à temps, en se réfugiant dans des galeries. Les preuves avancées Ces découvertes ont été présentées à la conférence internationale " World of Elephants ", à Hot Springs, dans le Dakota du Sud. Outre les défenses de mammouths criblées d'impact, les deux chercheurs ont émis d'autres hypothèses qui demandent à être confirmées. Les chercheurs pensent que les pointes de flèches de la civilisation préhistorique de Clovis, en Amérique du Nord, qui s'est éteinte il y a environ 13 500 ou 13 000 ans contiennent des quantités de radiations plus élevées que d'habitude, sous la forme de pics du potassium-40. La même anomalie serait contenue dans les sédiments marins islandais ainsi que de neufs autres sites vieux de 13 000 ans en Amérique du Nord. En effet, des particules magnétiques ont été découvertes sur ces sites. Leur analyse révèle qu'elles sont riches en titane, en fer, en manganèse, en vanadium, en éléments rares sur Terre, en thorium et uranium. Par contre, ces éléments sont communs dans les roches et les météorites lunaires. Pour Firestone et West, c'est une preuve supplémentaire que l'Amérique du Nord a bien été bombardée. Des recherches devraient être menées afin de pouvoir confirmer ou infirmer cette théorie de la supernova.