En adoptant «un projet d'alternance » pour 2017 lors d'un ultime conseil national avant la primaire des 20 et 27 novembre, Les Républicains ont mis sur orbite présidentielle Nicolas Sarkozy. L'ex-président de la République, Nicolas Sarkozy, a confirmé son intention de quitter la tête du parti Les Républicains (LR) pour éventuellement se lancer dans la course à l'Elysée, rapporte la presse française. «Ce conseil national sera mon dernier en tant que président des Républicains», a-t-il déclaré samedi devant les cadres du parti et ce, en l'absence de son principal rival pour l'investiture, Alain Juppé, favori des sondages. Sarkozy a fait des adieux retentissants à la présidence de sa «famille» politique sans confirmer toutefois son évidente candidature à la primaire LR des 20 et 27 novembre. On sait que cette annonce doit intervenir fin août et on suppose que l'ancien chef de l'Etat se propose d'en faire un grand événement médiatique. Quoi qu'il en soit, la candidature du président du parti LR à la primaire d'automne est un secret de Polichinelle. En effet, celui qui a dû concéder la victoire électorale, en 2012, à l'actuel président socialiste François Hollande ne cache plus son intention de briguer la présidence en 2017. S'il officialise toutefois sa candidature, Sarkozy devra probablement se mesurer à 13 adversaires qui ont déjà confirmé leurs intentions. L'ancien Premier ministre et ex-chef de la diplomatie Alain Juppé, qui deviendra sans doute le principal rival de Sarkozy, a déploré la «confusion» qui règne quant au statut de l'ancien président français, estimant que celui-ci tanguait entre le poste de président du parti et celui, convoité, de président de la République.