Twitter, Facebook, Snapchat, Instagram, Google +, LinkedIn... Toujours plus nombreux, les réseaux sociaux sont devenus omniprésents dans votre vie quotidienne. Quel que soit l'usage, il y a forcément un réseau adapté. Aussi, depuis leur émergence se pose toujours la question de savoir dans quelle mesure ces réseaux sociaux influent les relations dans la vraie vie. Et selon cette nouvelle étude de chercheurs américains, pas d'inquiétude à avoir à ce niveau-là. «Il y a une tendance à croire que l'utilisation des réseaux sociaux est assimilée par tous comme de véritables interactions sociales, mais ça ne reflète pas le comportement des utilisateurs», révèle l'auteur de l'étude. «La crainte que nous utilisions Facebook pour remplacer l'interaction sociale est infondée. L'essentiel de ce que nous considérons être une interaction sociale est le face-à- face». Ainsi, cliquer sur le bouton «j'aime» d'une publication Facebook est pareil à un hochement de tête. Au lieu d'y voir une interaction sociale, l'auteur de l'étude y voit plutôt une approbation virtuelle publiée sur un espace virtuel commun. La conversation en face à face préférée au «chat» Les résultats de ces travaux révèlent que sur 116 personnes interrogées dans une première étude, la majorité a un comportement passif sur les réseaux sociaux : consulter des profils, lire des articles, regarder des vidéos, etc. Seuls 3,5% de leur temps sur les réseaux sociaux est consacré à l'interaction («chatter», commenter, etc.). Néanmoins, il semblerait qu'avec les proches, les interactions sont logiquement plus importantes. L'étude a ensuite mesuré 54 autres participants sur cinq jours pour déterminer s'ils réussissaient à séparer réseaux sociaux et interaction sociale : résultat, près de 98% des interactions sociales se sont faites ailleurs que sur les réseaux sociaux. «Les gens se sentent reliés quand ils interagissent en face à face, à défaut des réseaux sociaux qui n'établissent pas ce sentiment de connexion», explique le chercheur. Une bonne nouvelle qui rappelle que si l'anxiété générée par les réseaux sociaux est souvent pointée du doigt, ces lieux d'échange virtuels peuvent parfois être bénéfiques aussi !