Un sénateur américain concède que les USA ont délibérément tué des soldats syriens. Qui plus est, ils ont, selon lui, laissé Daech occuper Palmyre et exporter du pétrole. Les propos du sénateur américain Richard Black mettent Washington au banc des accusés. «La Russie a porté aux terroristes de Daech un préjudice beaucoup plus important que la coalition américaine», d'après ce sénateur américain qui s'exprimait dans une interview à la chaîne RT, le sénateur américain (Virginie) Richard Black. L'homme a ainsi commenté l'échec du cessez-le-feu en Syrie, mis en œuvre dans la foulée d'un accord russo-américain sur le règlement du conflit dans ce pays. «Une fois l'accord instauré, le USA ont commencé un bombardement intense de l'armée syrienne dans la province de Deir ez-Zor. Nous savions où frapper. Nous avons tué 62 soldats syriens, des gens braves et innocents. Et, d'une façon ou d'une autre, nous nous en sommes lavé les mains», a regretté le sénateur. Le Conseil de sécurité sur Alep se réunit dimanche. Quant à l'idée américaine d'imposer une zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Syrie, M. Black a reconnu que celle-ci «ne concernerait que les avions russes et syriens». «Il est évident que la coalition américaine a délibérément permis à Daech d'occuper Palmyre ; il est évident que la coalition a délibérément permis à 2000 camions-citernes de transporter du pétrole à la frontière turque. Et c'est la Russie qui a arrêté le commerce du pétrole. Aussi la Russie est-elle la seule force efficace en Syrie. La coalition américaine est inconstante», estime le sénateur américain. Washington qui soutient des organisations qualifiées de «modérées» en Syrie, qui ont décapité un enfant de 11 ans, accusé d' «espionnage», a ciblé des militaires syriens encerclés par Daech à Deir Ezor. L'attaque des américains a permis aux criminels de Daech de gagner du terrain. La Russie avait appelé les américains dénonçant cette attaque. Les américains ont, alors, cessé l'attaque qui s'est soldée par la mort de 90 militaires syriens. Le ministre russe des Affaires étrangères, Serguei Lavrov, a informé il y a quelques jours, que Obama a présenté des excuses à El Assad. L'armée syrienne avait annoncé jeudi le déclenchement d'une nouvelle attaque sur ce gouvernorat. L'ONU a indiqué samedi avoir appris de différentes sources que depuis le début de l'offensive, l'aviation avait fait usage d'armes incendiaires, de munitions de pointe comme des bombes anti-bunkers. L'armée syrienne assure ne pas bombarder les cibles civiles. Des pays, dont les USA et l'Arabie saoudite, aident des organisations coupables du massacre de milliers de nombreux civils en Syrie. Une trêve engagée par les USA et la Russie n'a pas été respectée par l'«opposition» qui a tiré des roquettes contre des civils, obligeant le gouvernement de Damas a mettre fin au cessez-le-feu. Moscou a précisé que «seule l'armée syrienne respecte la trêve». Un convoi d'acheminement d'aide humanitaire de L'ONU a été attaqué, et douze éléments du Croissant-Rouge et leurs conducteurs ont été tués. La Russie a demandé une enquête impartiale sur l'agression.