L'ancien Premier ministre portugais succédera à Ban Ki-moon au poste de secrétaire général de l'ONU, après un vote formel des pays permanents du Conseil de sécurité de l'ONU. L'ancien Premier ministre portugais, Antonio Guterres, doit succéder au Sud-Coréen Ban Ki-moon, au poste de secrétaire général de l'ONU, à partir du 1er janvier 2017. Le Portugais sera officiellement investi par les 193 pays de l'Assemblée générale de l'ONU. Antonio Guterres est présenté comme «le bon candidat pour l'ONU», connaît la machine onusienne pour avoir géré le Haut commissariat aux réfugiés jusqu'en 2015. La mission n'est pas de tout repos pour Antonio Guterres, confronté aux défis de la guerre, les réfugiés, le développement durable et la décolonisation. L'ancien Premier ministre portugais, dont l'élection au poste de secrétaire général de l'ONU n'a pas été contestée par la Russie, la Chine, les USA, l'Angleterre et la France, peut bénéficier de cette unanimité pour tenter d'obtenir la paix dans le monde. La tache est, certes, très délicate, mais la paix mérite d'être tentée et les réfugiés d'être secourus. La lutte contre l'extrémisme et la radicalisation est l'un des défis auxquels Guterres sera confronté. La décolonisation est un autre défi pour le Portugais. Le nouveau secrétaire général de l'ONU devra statuer sur le Sahara occidental et appliquer les résolutions de l'ONU pour l'organisation d'un référendum pour permettre au peuple sahraoui de s'exprimer pour ou contre l'indépendance. L'ex-Premier ministre portugais est né en 1949, il s'est engagé auprès du Parti socialiste entre 1973 et 1974, au moment de la Révolution des Œillets. Alors âgé d'à peine 25 ans, il est nommé chef de cabinet du secrétaire d'Etat en charge de l'industrie. Ingénieur de formation, il devient chef du gouvernement en 1995. Très populaire, il est à l'origine de la création d'une Communauté des pays de langues portugaises (CPLP) et de la mise en place du revenu minimum garanti. Avec son passé à la tête du gouvernement portugais et son long engagement en faveur des réfugiés, les organisations non gouvernementales (ONG) attendent beaucoup de son action. Le meilleur qu'il puisse faire pour les réfugiés n'est pas seulement leur prise en charge au point de vue économique et social, mais également favoriser l'instauration de la paix dans leurs pays et l'éradication de la famine et de la pauvreté.