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eph de Ain El Hammam : Le scanner en attente d'un radiologue
Publié dans Le Temps d'Algérie le 11130

Installé en grande pompe il y a presque une année, le scanner de l'hôpital Ahmed-Ali-Ammar de Aïn El Hammam, à une cinquantaine de kilomètres au sud-est de Tizi Ouzou, n'est toujours pas opérationnel en raison de l'absence d'un médecin radiologiste.
Acquis pour la somme de 4,5 milliards de centimes, cet appareil ultramoderne ne sert pas à grand-chose : les patients ne peuvent pas encore bénéficier de ses services pour la simple raison que les clichés fournis par ce scanner ne peuvent être interprétés à cause de l'absence d'un médecin radiologiste, seul à même de pouvoir effecteur cette opération. «A quoi sert vraiment d'acquérir un appareil aussi cher si les responsables de l'EPH n'ont pas pensé à recruter un médecin radiologiste capable d'interpréter les clichés des patients ?», s'interroge un citoyen de Aïn El Hammam qui nous a informés que depuis l'acquisition de ce scanner il y a presque une année, les choses ne se sont pas pour autant améliorées pour les milliers de patients qui fréquentent cette structure de santé puisque à chaque fois qu'un malade a besoin d'une consultation par imagerie, on l'oriente vers le secteur privé avec tout ce que cela engendre comme frais. Pourtant, lors de son acquisition, les responsables de l'EPH et ceux de la DSP de Tizi Ouzou avaient promis le recrutement de techniciens qui auront à manipuler ce scanner ainsi que des médecins radiologistes qui seront chargés de l'interprétation des résultats des clichés.
C'est dans ce sens d'ailleurs qu'une équipe de formateurs devait être dépêchée à partir d'Alger pour dispenser les cours nécessaires aux futurs manipulateurs de ce scanner de l'EPH de Aïn El Hammam. Une étape nécessaire surtout lorsqu'on sait que notre pays souffre d'un manque criant de techniciens spécialisés dans la manipulation des scanners. Devant cette situation, nombreux sont ceux qui se posent la question de savoir pourquoi l'Etat achète des appareils aussi sophistiqués à des sommes importantes en devises si nos structures de santé ne disposent pas de techniciens capable de manipuler ces machines ? D'autres voix ne cessent également de soulever le paradoxe qui fait que dans les structures de la santé du secteur privé, des scanners sont opérationnels alors que dans les hôpitaux publics, ce genre d'appareil est tout simplement à l'arrêt faute de techniciens et de radiologistes.
L'Etat, à travers le ministère de la santé qui a mis des moyens colossaux pour l'acquisition de scanners et d'IRM au niveau des hôpitaux est appelé à trouver la solution à cet épineux problèmes car il est inadmissible que des appareils médicaux aussi chers et surtout nécessaires pour le diagnostic de différentes maladies soient rangés dans des cartons à l'intérieur des structures de santé publique au moment où des milliers de patients sont contraints de se diriger vers le privé pour un simple cliché. Ce n'est certainement pas de cette manière que l'on va atteindre l'objectif tracé par les pouvoirs publics, à savoir la valorisation des structures de santé de proximité dans le but d'atténuer la pression sur les grands hôpitaux.


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