Le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb, effectue, depuis hier, une visite de travail au Royaume de Suède. L'objectif principal de ce déplacement est celui d'identifier des projets communs dans diverses filières industrielles, a indiqué le ministère dans un communiqué. Au cours de cette visite de deux jours, Bouchouareb aura des entretiens avec plusieurs responsables du gouvernement suédois, dont le ministre de l'Entreprise et de l'Innovation, Mikael Damberg, et le secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Union européenne et du Commerce, Oscar Stenstrom. Le ministre abordera avec les responsables suédois «les moyens à mobiliser pour favoriser l'émergence d'une véritable coopération industrielle bilatérale et la stimulation des partenariats industriels dans plusieurs filières, d'autant que l'Algérie, qui offre de nombreux avantages et opportunités, figure parmi les 26 pays prioritaires dans la stratégie d'exportation et de commerce pour le Royaume de Suède», note la même source. Il s'agit, lors de cette visite, d'identifier puis lancer des co-productions, en saisissant les nouvelles transformations industrielles induites par les technologies, et ce, dans plusieurs filières, notamment celles de la mécanique et de l'automation, des technologies dans les industries de l'acier, du bois, des solutions industrielles et minières, des télécommunications, de l'énergie, et essentiellement la filière des énergies renouvelables et de la valorisation des déchets, selon cette source. Bouchouareb effectuera également une série de visites dans les principaux sites industriels des firmes suédoises. Ce déplacement sera également une occasion pour promouvoir la destination Algérie, ses atouts ainsi que la nouvelle ambition industrielle et technologique de l'Algérie visant l'émergence à l'horizon 2030, les réformes économiques entreprises et leur accélération au cours des derniers mois, à travers notamment le nouveau code des investissements, l'amélioration du climat des affaires et des conditions d'investissement, les réformes des cadres juridiques (investissement, PME, normalisation), la stimulation de l'innovation et l'amélioration de la compétitivité, a précisé le communiqué.