Une cinquantaine de civils sont parvenus à quitter le territoire est d'Alep, toujours aux mains des extrémistes de Daech (organisation terroriste interdite en Russie), et ont reçu les premiers soins de la part des militaires russes et syriens. Utilisés par les extrémistes de Daech comme bouclier humain, de nombreux civils locaux ont réussi à fuir de l'est de la ville d'Alep, sous le feu des snipers et les menaces de la part des terroristes. L'opération a été réalisée grâce à l'information, signalée par les militaires syriens, sur l'ouverture d'une «fenêtre» de sécurité. A l'heure actuelle, toutes les personnes qui ont réussi à s'enfuir sont à l'abri. Elles ont pu s'alimenter et ont accès aux soins médicaux. Selon les civils libérés, la situation humanitaire dans les quartiers occupés par Daech est grave : prières et pain sec, mais pas de médicaments. Aujourd'hui, on compte plus de 3000 prisonniers civils. Cinq personnes ont trouvé la mort au cours des dernières 24 heures suite aux attaques des terroristes dans la ville d'Alep, dont un bébé tué par un sniper. 28 personnes ont été blessées par des obus explosifs. Le 23 octobre, l'armée syrienne a entamé une offensive au sud d'Alep. L'action a repris suite à une pause humanitaire de trois jours, pendant laquelle les civils et les terroristes ont pu quitter les quartiers assiégés de l'est de la ville. Ces derniers ont renoncé à abandonner le champ de bataille et ont menacé de mort les civils s'ils essayaient de quitter les lieux.