Dans la foulée d'un scandale retentissant lié à l'arrestation de son ex-confidente, la présidente sud-coréenne, Park Geun-Hye, pourrait être convoquée en vue d'être interrogée. Jamais auparavant un président du pays n'avait subi un interrogatoire. Les enquêteurs sud-coréens pourraient interroger la présidente Park Geun-Hye, une première dans l'histoire du pays, dans le cadre d'un scandale de corruption lié à l'amie de la présidente, Choi Soon-Sil, relate l'agence Yonhap citant des sources proches du parquet sud-coréen. Selon l'agence, l'interrogatoire pourrait avoir lieu ce week-end ou après le 20 novembre, date d'expiration de la période de détention provisoire de Choi Soon-Sil. «La présidente pourrait être interrogée plus tard cette semaine. Cependant, il est probable que l'interrogatoire sera reporté et se tiendra après l'inculpation de Choi Soon-Sil», a déclaré une source au sein du parquet central de Séoul. Deux ex-assistants de la présidente sud-coréenne en garde à vue Auparavant, environ 170 000 personnes ont manifesté dans la capitale sud-coréenne, réclamant le départ de Park Geun-Hye. Rappelons qu'un tollé a éclaté en Corée du Sud après que l'amie de la présidente Choi Soon-Sil, qui n'avait jamais occupé de fonction officielle, a été accusée de s'ingérer dans les affaires de l'Etat. Notamment, il a été révélé que Mme Choi corrigeait les discours de la présidente avant leur publication officielle. Baptisée par la presse «Raspoutine», Choi Soon-Sil est soupçonnée d'avoir exercé une influence sur la présidence afin de favoriser ses intérêts personnels et commerciaux. Ainsi, les forces de l'ordre n'excluent pas que deux de ses fondations - MIR et K-Sport - extorquaient de l'argent aux principaux conglomérats du pays. Cette semaine, la suspecte a été arrêtée et placée en garde à vue. Sur fond de ce scandale, la cote de popularité de la présente Park a atteint son niveau le plus bas à savoir 5 %, battant des records d'impopularité.