Les 5es journées du film algérien qui se sont ouvertes hier dans la capitale jordanienne Amman sont une occasion pour faire connaître au citoyen jordanien la production cinématographique algérienne, selon une responsable de la Royal Film Commission de Jordanie (RFC). En effet, ces journées donnent l'occasion aux organisateurs jordaniens de diffuser des films algériens et de les faire connaître auprès du citoyen de leur pays. Mme Doumani a révélé que la RFC était «heureuse d'organiser cette manifestation culturelle algérienne qui permettra au cinéphile jordanien d'admirer tout au long de cette manifestation, des films qui reflètent les valeurs et la richesse de la production cinématographique algérienne». Interrogée sur la nature des films projetés lors de ces journées, l'interlocutrice a indiqué que le choix porté sur ces films s'est fait de concert avec l'Agence algérienne pour le rayonnement culturel (AARC). Mme Doumani a également exprimé le vœu de voir les efforts déployés en faveur de la coopération bilatérale dans le domaine cinématographique aboutir à la conclusion d'un contrat de production cinématographique dans les plus brefs délais, affirmant que les citoyens jordaniens et arabes «afflueront en grand nombre à la salle Rainbow pour assister à la projection des films algériens de valeur». Trois films seront projetés au cours de ces journées, à savoir Maintenant, ils peuvent venir, réalisé par Salem Ibrahimi, Point de fuite de Mehdi Labidi et H'na Barra (Nous, dehors) de Bahia Benchikh Lefgoune. Il est à signaler que la projection de ces films sera suivie de débats animés par des spécialistes. Il est à rappeler que la Royal Film Commission de Jordanie (RFC) organise en collaboration avec l'Agence algérienne pour le rayonnement culturel et pour la 5e année consécutive les Journées du film algérien à Amman et les Journées du film jordanien à Alger, en vue de faire connaître les récentes réalisations cinématographiques enregistrées dans les deux pays.