Le Collectif d'appui à la micro entreprise Ansej-Cnac-Angem (Came) a lancé un appel à un large soutien des cotisants pour soutenir les membres, qui doivent se présenter demain devant le tribunal de Tizi Ouzou, suite à un dépôt de plainte de la direction de la Casnos. Les raisons ? Dans un cet appel largement diffusé, le Came estime que c'est suite aux «démarches effectuées auprès de la Casnos de la wilaya pour d'obtenir la réduction des cotisations jugées excessives et exagérées, que la Casnos a décidé de l'ester en justice». Pour rappel, les jeunes promoteurs d'entreprises, créées dans le cadre des dispositifs d'aide à la création d'emplois, ont mené de multiples actions, notamment des marches escargot pour dénoncer «l'augmentation du taux de cotisation à la Casnos». Le Collectif, qui regroupe les promoteurs des entreprises créées dans le cadre des dispositifs d'aide à la création d'emplois (Ansej, Cnac et Angem), auxquels se sont joints des commerçants, des éleveurs, des artisans, des avocats et des médecins, ont organisé le 7 du mois de novembre dernier, une marche pour dénoncer pour la énième fois l'augmentation du taux de cotisations appliqué dernièrement par la Casnos à l'égard des promoteurs et travailleurs libéraux de la wilaya. Le taux de cotisation qui est passé de 32 400 DA à 64 800 par année, soit le double, est jugé par les membres du collectif «d'illégal, arbitraire et ségrégatif», car, selon eux, le taux de cotisation appliqué dans les autres wilayas du pays est resté le même. Celle de Tizi Ouzoui aurait décidé de doubler la cotisation, défiant ainsi les lois de la République. La direction de la Casnos a rejeté le caractère unilatéral de cette augmentation et a soutenu que le même taux est appliqué à l'échelle nationale, ce que le Came n'entend pas de cette oreille. Cette même dénonciation a été réitérée par les commerçants qui avaient observé une grève générale, le 13 décembre dernier, et qui a connu un succès retentissant. Quasiment tous les commerces de la wilaya, même ceux des contrées les plus reculées, avaient adhéré à cette grève.