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Russes, Iraniens et Turcs se rencontrent au Kazakhstan sur la Syrie: Astana, une chance pour faire taire les armes
Publié dans Le Temps d'Algérie le 11130

La guerre en Syrie s'approche de la barre symbolique de sa septième année. Le bilan est, le moins que l'on puisse dire, lourd… très lourd. Plus de 300 000 morts, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme, basé à Londres.
DES millions de déplacés s'ajoutent à cela. Autant dire un chaos des temps modernes dont l'humanité se souviendra encore pendant longtemps. Les tentatives de mettre fin à cette effroyable guerre ont été multiples. Cependant, sans grand résultat. L'implication de nombreux acteurs dans ce conflit a rendu l'équation de sortie de crise difficilement envisageable. Inextricable pour les moins optimistes. Demain, à Astana, (Kazakhstan), Russes, Iraniens et Turcs vont essayer encore une fois de trouver un terrain d'entente pour venir à bout d'un conflit à plusieurs facettes. Cette réunion doit être la poursuite de celle tenue en janvier dans cette ville à l'initiative des alliés de Damas. Le ministère kazakh des Affaires étrangères a affirmé qu'étaient conviés des représentants du gouvernement et des groupes rebelles ainsi que l'émissaire de l'ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, et des diplomates américains. Les négociations devaient initialement s'ouvrir, hier mercredi. Mais elles ont été repoussées à jeudi, a fait savoir mercredi le Kazakhstan, sans en donner les raisons. Lors de la première phase des pourparlers d'Astana, en janvier, les discussions avaient abouti à la signature d'une déclaration commune pour la mise en place d'un mécanisme de surveillance du cessez-le-feu, entré en vigueur le 30 décembre 2016. Le texte avait été signé conjointement par la Russie, l'Iran et la Turquie. Très impliquée dans ce conflit, la Russie redouble d'effort pour faire de cette réunion un succès. Sergei Lavrov ne l'avoue pas clairement mais l'enjeu d'Astana ne manque pas de charge symbolique. C'est une manière de doubler l'autre rencontre sur la Syrie prévu ce 23 février à Genève, sous les auspices de l'ONU cette fois-ci. A Genève, les divergences entre les différents protagonistes s'annoncent déjà considérables, notamment concernant l'avenir du président Bachar Al Assad. Le Haut Comité des négociations (HCN), formé par l'opposition syrienne, veut entamer des pourparlers directs avec Damas sur le processus de transition politique, dans le cadre des négociations de Genève qui doivent reprendre la semaine prochaine, a annoncé hier son porte-parole. Le problème, c'est qu'elle fait du départ du président Bachar Al Assad, une exigence. Inenvisageable pour le régime qui est actuellement en position de force, notamment depuis sa victoire à Alep. En attendant Genève, à Astana s'ouvre vraisemblablement une opportunité certaine en vue de soutenir et réaffirmer «le processus politique», comme soutenu par le ministre des Affaires étrangères russe. «Astana sera une chance de faire le point sur l'engagement des différentes parties à réfréner l'usage de la force et à promouvoir le processus politique», a expliqué Sergei Lavrov. «En théorie, Astana est complémentaire de Genève mais en pratique il apparait comme un moyen pour la Turquie, la Russie et dans une certaine mesure l'Iran d'essayer de concevoir une solution politique mutuellement satisfaisante», note Sam Heller, un chercheur du think-tank Century Foundation.

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