Animant au nom de l'alliance MSP-Front du changement un grand meeting à la salle omnisports Kara Zaatri d'Imama, commune de Mansourah à Tlemcen, le président du mouvement de la société pour la paix, Abderrezak Makri, considère que «la crise économico-financière que traverse l'Algérie est passagère et pourrait être surmontée par la mobilisation de toutes les forces agissantes autour du programme de son mouvement qui se veut rationnel, réfléchi, et en adéquation avec les énormes potentialités que renferme le pays». Ce programme s'appuie et s'articule autour de «la valorisation de toutes les ressources et du travail». Et Makri prévoit la création de plus de 2 millions de PME/PMI dans les services et les nouvelles technologies, ce qui permettra de résorber le chômage et de limiter la lourde facture des importations de produits dont la manufacturation est facilement accessible à tous les opérateurs nationaux et aux jeunes universitaires. Le boycott auquel appellent certaines parties et le spectre de l'abstention ont été au centre des préoccupations de l'orateur. Il dira substantiellement que «le boycott ne sert ni l'avenir du pays en cette conjoncture régionale et internationale menaçante et encore moins les partis politiques», tout en restant très optimiste quant à «un avenir très prospère du pays». L'abstention qui hante aussi bien la classe politique que le pouvoir ne semble pas inquiéter Makri, car selon lui, «ses militants, intègres et conscients des enjeux de ces élections, iront voter massivement», tout en lançant un appel aux citoyens à participer en force aux législatives du 4 mai prochain et exprimer en toute liberté leur choix afin que la future assemblée soit l'expression de la volonté populaire, car cette échéance électorale constitue une opportunité pour la stabilité du pays et son évolution, avant de souligner que «notre objectif demeure la réalisation d'un ambitieux projet basé sur des idées nouvelles et des compétences avérées pour aboutir à la prospérité et au développement de l'Algérie pour le bénéfice du citoyen. C'est dans cette perspective que les citoyens sont appelés à exprimer leur voix à travers les urnes pour opérer le changement et le renouveau, plutôt que de recourir à la rue et à la violence pour exprimer leur opinion». S'agissant de la crédibilité des prochaines législatives, Mokri dira que «la réussite du scrutin du 4 mai se mesurera à sa transparence et à sa régularité. Le respect de la souveraineté du peuple doit primer sur toute autre considération partisane. Il y va de l'intérêt du pays».