Le président du parti Talaie El Hourriyet, a animé, hier, une conférence de presse, au siège de sa formation politique. «Les Algériennes et les Algériens sont inquiets, anxieux de ce que l'avenir leur réserve. Ces inquiétudes sont légitimes», a affirmé Ali Benflis. Durant son intervention, le président du parti de Talaie El Hourriyet est revenu également sur le choix de sa formation politique de participer aux élections communales de novembre prochain. Tout en saluant la décision du comité central du parti de participer à ces élections, «issue d'un vote démocratique», M. Benflis a rappelé qu'il ne se faisait pas d'illusions quant à la transparence de ce scrutin. «Nous sommes parfaitement conscients que les élections locales ne constituent nullement une solution à la crise, ni ne peuvent constituer une étape de sortie de crise», a-t-il dit. Comment sortir d'une telle impasse ? Le chef de ce parti de l'opposition soutient que le salut viendra inéluctablement à travers «un règlement de la crise politique globale», mais aussi, en engageant de «véritables réformes structurelles économiques et sociales». L'avenir de l'Algérie en dépend, enchaine l'orateur. Se refusant au fatalisme, M. Benflis soutiendra qu'une autre voie est possible, mais qui nécessite la mobilisation et l'implication de tous les citoyens. « Nous œuvrons en ce sens. Et nous œuvrerons avec tous ceux qui partagent notre vision et notre conviction que l'avenir de l'Algérie est lié au règlement de la crise politique globale. (…) Il n'y a pas de solution sans le règlement de la crise politique, sans de véritables réformes structurelles économiques et sociales. Sans un véritable dialogue qui implique toutes les parties, toutes les volontés», a-t-il conclu.