Plaidant pour une véritable souveraineté du peuple, M. Benflis a fustigé ce qu'il a qualifié de «démocratie spécifique algérienne», affirmant que l'opposition nationale réclame une transition démocratique. Le président du parti Talaie El-Houriyet, Ali Benflis, a affirmé hier, à Sétif que sa formation politique oeuvre «sans relâche» à aider l'Algérie à sortir d'une crise multiforme. «L'arme politique du parti Talaie El-Houriyet est sa détermination à oeuvrer sans relâche pour aider l'Algérie à sortir de la crise politique, économique et sociale qui lui a été imposée», a-t-il dit, au cours d'une rencontre régionale organisée à la Maison de la culture de Sétif. Talaie El-Houriyet, depuis son congrès constitutif en juin dernier, est aujourd'hui un parti «fort et structuré», représentant une véritable «alternative politique», a ajouté M.Benflis au cours d'une rencontre régionale organisée à la Maison de la culture de Sétif. Au cours de cette rencontre régionale, la première depuis le congrès constitutif, l'objectif est «d'établir un bilan d'étape et de faire des projections d'initiatives et d'actions pour le court et le moyen terme tant du point de vue organique que politique», a ajouté l'orateur, signalant que «tous les organes dirigeants du parti sont en place et leurs membres à leurs postes». Le président de Talaie El-Houriyet a consacré une importante partie de son discours à l'explication de la lutte menée par «l'opposition nationale». Plaidant pour une «véritable souveraineté du peuple», M.Benflis a fustigé ce qu'il a qualifié de «démocratie spécifique algérienne», affirmant que l'opposition nationale réclame aujourd'hui une ««transition démocratique» pour sortir le pays de l'impasse et l'ouverture d'un «processus consensuel, graduel, ordonné et apaisé». Le président du parti Talaie El-Houriyet a clôturé son allocution en soulignant que le mot d'ordre actuel du parti était «le rassemblement pour le changement». Très actif, le parti Talaie El-Houriyet réagit pratiquement à tous les événements aussi bien politiques, culturels que sociaux en Algérie. Il y a une semaine, le président de ce parti, Ali Benflis a affirmé, dans un communiqué qu'il entend rompre les «archaïsmes politiques» soulignant «l'ambition» des militants à en faire une formation politique «moderne». Dans une allocution prononcée à l'occasion de l'installation du secrétariat national de cette formation politique, M. Benflis a indiqué que son parti nouvellement agréé» arrive dans le paysage politique national à un moment où, de toutes parts, des crises les unes plus complexes que les autres assaillent notre pays». S'adressant aux membres de l'instance nouvellement installée, il les a exhortés à s'investir pour la qualité de leur formation politique, estimant que «la marque distinctive» de Talaie El Hourriyet en dépendra. Abordant l'aspect économique et la conjoncture actuelle marquée par la chute des prix du pétrole, le président de Talaie El Hourriyet a déploré, à nouveau, l'absence d'une «stratégie anti-crise cohérente, globale, lisible et visible par tous». Il a, par ailleurs, estimé que la loi de finances complémentaire (LFC) 2015 n'a été qu'un «coup à blanc» alors que la loi de finances 2016 est un «second coup à blanc» au moment où, a-t-il poursuivi, «le mal profond qui ronge l'économie nationale n'est pas seulement dans le déséquilibre des comptes publics mais aussi et surtout dans ces réformes structurelles».