Les prix du baril de pétrole ont progressé vendredi après la réunion de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et de ses partenaires. Le baril de light sweet crude (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange, la bourse spécialisée dans l'énergie) pour livraison en novembre, référence américaine du brut, a gagné 11 cents pour clôturer à 50,66 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), son plus haut niveau depuis mai. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre s'est apprécié de 43 cents sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, pour terminer à 56,86 dollars, son plus haut niveau depuis février. Les membres de l'Opep et de la Russie se sont réunis vendredi à Vienne en Autriche pour assurer le suivi de cet accord, qui court actuellement jusqu'e, mars 2018. Le rééquilibrage du marché est engagé, a jugé Mohammed Sanusi Barkindo, le secrétaire général de l'OPEP. «Nous devons garder le rythme et poursuivre l'action concertée», a aussi déclaré de son côté le ministre russe de l'Energie Alexandre Novak. Les prix ont aussi été soutenus par le référendum d'indépendance prévu lundi dans le Kurdistan irakien, certains opérateurs intégrant une petite prime de risque au vu des tensions régionales autour de cette initiative controversée. «Au total, la région a des réserves pétrolières de quelque 45 milliards de barils, autant que le Nigeria. On estime à 600.000 barils par jour la production locale, dont l'essentiel est exporté via la Turquie», très critique vis-à-vis du référendum, ont souligné les analystes de Commerzbank.